52. Assurer la nouvelle génération

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Chapitre spécial point de vue de Ramsay ! Évidemment, il doit réagir à cette nouvelle fort réjouissante ! 😜

Une fois la porte de notre chambre fermée, je soupire et souris comme un enfant. Quelle magnifique journée ! Cette nouvelle est surprenante, mais c'est une excellente nouvelle. Je ne sais pas si je devrais l'annoncer à père, surtout sachant que sa femme est enceinte. Une servante s'approche de moi et interrompt mes pensées, elle me dit : "Lord Ramsay, votre père souhaite que vous le rejoigniez dans la salle des conseils." En parlant de mon cher père...

Je me dirige alors vers la salle des conseils, là où une carte de Westeros dépeint les armées en place sur le continent. Mon père m'y attend seul, il regarde la carte mais lève le regard vers moi lorsque j'entre dans la pièce. Il me dit : "Ferme la porte, Ramsay." J'obéis avant de le rejoindre autour de la table. Il veut sans doute me parler de Jon Snow et sa pathétique "armée" au Mur. En effet, il commence : "J'ai entendu parler de la lettre que tu as envoyée à Jon Snow. Tu sais que cela pourrait l'amener à essayer de reprendre Winterfell, n'est-ce pas ?" Il connaît déjà la réponse. Il reprend, après quelques secondes de silence de ma part : "Je suppose que tu sais ce que tu fais... D'ailleurs, ta femme est sans doute en colère contre toi à cause de ce que tu as fait à la servante et l'homme d'écurie ?" Je laisse s'échapper un petit rire, évidemment qu'elle est en colère. Mais en ce moment, elle se repose, et j'essaierai de ne pas trop la stresser. Cela ne doit certainement pas être bon pour l'enfant qu'elle porte.

Je réponds : "En effet, elle est bel et bien en colère... Mais elle dort en ce moment. Beaucoup d'émotions en une seule journée." Mon père hoche la tête, et un homme entre dans la pièce. Il déclare, avec un petit sourire : "Lord Bolton, votre femme vient d'accoucher... C'est un garçon." Pardon ? Mon expression se décompose. Un garçon, un héritier légitime. Il me remplacera, il sera le Gouverneur du Nord, et je ne serai plus rien du tout aux yeux de mon père. Mon propre enfant ne sera rien non plus. Je dois remédier à cela. Assurer que ma propre descendance aura du pouvoir et de la force.

Mon père me regarde avec un petit sourire aussi. Il sait. Il sait que je fulmine à l'intérieur, comme lorsque Walda a annoncé qu'elle était enceinte, il y a maintenant plusieurs mois. Je déglutis et affiche un sourire forcé. Je dis, en enlaçant mon père : "Félicitations, père." Mon père m'enlace en retour et hoche la tête. Il me remercie... Sans remarquer le poignard que je sors de ma poche.

Je le poignarde au ventre, le faisant sursauter et gémir faiblement. Je le regarde dans les yeux et souris, un vrai sourire cette fois. J'annonce : "Belle est enceinte. Et je veux le meilleur pour cet enfant." Avant que mon père puisse répondre, je tourne la lame dans sa chair, son visage se tord de douleur. Il veut rester fier, mais il sait comme moi qu'un homme qui souffre ne tarde jamais à laisser sa douleur paraître. Je retire ma lame de sa chair et le laisse tomber au sol, inerte. Mort.

Je regarde l'homme qui a annoncé la venue d'un garçon au monde et je lui souris. Je dis, d'un ton menaçant : "Mon père s'est fait empoisonner par l'ennemi." L'homme me regarde, perplexe. Je pointe ma lame vers lui et il frémit. Je demande, toujours en souriant : "Comment est mort mon père ?" L'homme déglutit et hoche la tête. Il répond : "I-il s'est fait empoisonner par l'ennemi." Parfait. L'homme sort de la pièce et je soupire, je dois nettoyer la scène du crime maintenant...

Plusieurs minutes plus tard, je suis dehors. La neige tombe toujours, les hommes se préparent déjà à une éventuelle attaque de Jon Snow. Probablement un ordre de mon père. Mais lorsque sa mort tragique sera annoncée, je serai Gouverneur du Nord. Je regarde mon chenil alors que j'entends des pas approcher. Walda est devant moi, elle tient son nouveau-né. Parfait. Je lui souris et elle sourit en retour, par politesse. Elle demande : "Bonjour Ramsay... Dis-moi, aurais-tu vu ton père ?" Je m'empêche de sourire et hausse les épaules en répondant un simple "non". J'entends mes chiens aboyer... Ils doivent être affamés. C'était justement l'heure de les nourrir.

Je regarde le nouveau-né et souris. J'ai toujours adoré les enfants... Enfin, j'adorerai les miens. Je demande d'un ton mielleux : "Puis-je le prendre ? Mon petit frère." Walda hésite, mais elle hoche la tête et me tend le bébé, en faisant extrêmement attention. Je la comprends, un bébé est extrêmement fragile. Ses os ne sont même pas encore très solides. L'échapper au sol peut le tuer facilement. Je regarde mon petit frère et souris, feignant l'affection. Je pense à son avenir et j'y vois... Je n'y vois rien, en vérité.

Walda me fait signe qu'elle veut reprendre le bébé et je la regarde. Je dis : "Il est tellement beau. Mes félicitations." Walda sourit et m'empresse silencieusement de lui redonner son enfant. Ah, l'affection d'une mère. Je sais que Belle sera toute aussi aimante avec notre enfant, mais elle sera sans doute plus féroce aussi... Maintenant que j'y pense, notre enfant aura-t-il un pouvoir de change-peau, lui aussi ? C'est extrêmement rare à ce qu'il paraît, mais seul le futur nous révèlera si notre enfant possède ce don ou non.

Je redonne le nouveau-né à Walda et elle soupire de soulagement. Je m'exclame : "Ah, maintenant que j'y pense ! La dernière fois que j'ai vu mon père, il m'a dit qu'il allait au chenil. Suivez-moi mère, il est par ici." Walda semble suspicieuse, mais cette sotte me suit tout de même. Je peux lui reprocher bien des choses, mais au moins, elle est obéissante et naïve. Nous marchons vers le chenil et, après avoir fermé la porte, je marche jusqu'à être au fond des cages. Walda reste près de la porte fermée, elle semble apeurée. Elle a bien raison. Je me tourne vers elle, les cages sont déjà ouvertes. J'aime laisser les chiens être tous ensemble de temps en temps.

Walda déglutit et serre son bébé contre elle. Elle demande, en tremblotant : "Ramsay... Pourquoi les cages sont-elles ouvertes ?" Je soupire et tiens mes mains derrière mon dos. Je déclare, lassé : "Ma femme est enceinte, et je suis persuadé qu'elle me donnera un fils... Ma lignée est assurée, si ton enfant ne se met pas entre mon but et moi. Malheureusement, il est l'héritier légitime." Walda me regarde avec frayeur et elle me supplie du regard. Elle gémit : "Ramsay, c'est ton petit frère !" Je lève les yeux au ciel et la regarde avec un air sérieux. Je déclare : "Je préfère être enfant unique."

Je siffle et mes chiens sortent de leurs cages à la course, fondant sur Walda comme les prédateurs affamés qu'ils sont

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Je siffle et mes chiens sortent de leurs cages à la course, fondant sur Walda comme les prédateurs affamés qu'ils sont. Walda crie et tente de protéger son enfant... En vain.

Mes chiens se sont rassasiés.

Un grand sacrifice [Français]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant