Un grand sacrifice [Français]

45. La crypte

Merci d'être aussi patients, si j'étais vous j'aurais abandonné cette histoire ! Ça fait presque un an que je n'ai rien publié, je m'en veux ! Mais, je ferai tout mon possible pour garder cette nouvelle inspiration et motivation pour Wattpad ! J'ai écrit un chapitre assez long et qui démontre une fois de plus à quel point Ramsay déteste les moqueries de Belle. Enjoy !

Après quelques secondes, on entend des bruits de pas. Je repousse Ramsay et il fronce les sourcils. Il se rapproche de moi et agrippe mes bras. Qu'est-ce qui m'arrive ? J'ai... J'ai peur ? Ramsay a l'air furieux, j'ignore pourquoi d'ailleurs. Je n'ai fait que sourire à la remarque de Lady Elissa. Ramsay me chuchote : "Écoute-moi bien, sale petite garce. J'en ai assez que tu te moques de moi. Tu es ma femme, j'ai un certain pouvoir sur toi, tu me dois obéissance et respect." Je le regarde sans parler, son emprise sur mes bras se resserre. Il commence à me faire mal. Soudain, ses lèvres s'écrasent sur les miennes. Je n'ai pas le temps de réagir, il rompt le baiser et m'entraîne plus loin. Qu'est-ce qu'il compte faire maintenant ? À ma grande surprise, nous ne nous dirigeons pas vers notre chambre, mais vers... La crypte ? Je demande à Ramsay : "Qu'est-ce que nous allons faire dans la crypte des Stark ?" Il ne répond pas et presse le pas. J'ai un mauvais pressentiment...

Ramsay m'entraîne devant la statue à l'effigie de Ned Stark. Il m'oblige à faire face à la statue alors qu'il me maintient immobile. Ramsay est derrière moi, il maintient mes bras dans mon dos. Il me chuchote à l'oreille : "Crois-tu que ton oncle aimerait savoir ce que je fais avec sa nièce ?" Oh non. Non, pas ici, pas dans la crypte. C'est un lieu empreint d'une telle sérénité, un lieu sacré, en quelques sortes. Nous ne pouvons pas... Non. Ramsay me maintient contre lui avec un bras tandis que sa main libre détache ma robe. Non ! Je me débats, mais évidemment, je ne peux rien contre Ramsay. Il me pousse au sol, ma robe glisse sur mes épaules et dévoile presque le haut de mon corps. Je sais qu'il aura toujours ce qu'il souhaite obtenir de moi, cela ne sert à rien d'essayer de lui échapper. Ramsay retire ses vêtements et me regarde, de haut comme à son habitude, et avec son sourire mesquin. Il se penche et retire ma robe, la jetant plus loin sur la pierre froide. Je me sens tellement vulnérable, je n'ose même pas bouger ni parler.

Alerte scène de viol, si vous êtes sensibles à ce sujet, veuillez passer au chapitre suivant, d'ailleurs je vais réécrire ce passage lors de la réécriture du livre 🚨

Ramsay m'oblige à me retourner sur le plancher, je fais face à la statue de Ned. Je ferme les yeux et baisse la tête, j'ai tellement honte. Moi qui croyais que j'arriverais à tenir tête à Ramsay. Il aime la domination, et quiconque essaie de le dominer termine comme moi, par terre. Sauf que moi, j'ai la chance d'avoir encore de la peau qui recouvre ma chair. Ma position n'est pas comfortable, certes, mais- Ramsay interrompt mes pensées en se penchant sur moi. Son membre dur touche ma peau froide, je me raidis. Ramsay rigole et tire sur mes cheveux, pour que je regarde la statue de Ned je suppose. Il ne parle même pas et s'introduit en moi avant un violent coup de reins. Je me retiens pour ne pas crier, des larmes commencent à couler sur mes joues. Ce n'est pas la première fois qu'il entre en moi, mais c'est la première fois qu'il me fait aussi mal. Ramsay commence à bouger ses hanches, faisant des vas-et-vients en moi. La douleur ne me laisse pas tranquille, je serre les poings et j'essaie de ne pas trop y penser. Ramsay pousse des grognements de plaisir dans mon dos, je sens son souffle chaud dans mon cou. Il agrippe mes hanches alors que ses coups de reins deviennent plus rapides et brusques. Mes coudes et mes genoux se frottent à la pierre de la crypte, ajoutant une douleur supplémentaire.

Soudainement, Ramsay m'oblige à me tourner, je lui fais face et je suis sous lui. Il embrasse mes lèvres et continue de donner ses coups de reins incessamment. Je gémis contre ses lèvres... La douleur s'en va graduellement. Ramsay semble s'en rendre compte, il comprend que je n'ai plus mal. Il grogne, rompt le baiser et entoure ma gorge de ses doigts. Il coupe ma respiration et sourit, voyant que j'ai du mal à respirer. Mon dos est maintenant la victime de la pierre sous moi, je sens que j'aurai très mal au dos après tout cela. Ramsay laisse s'échapper quelques bruits de plaisir alors que ma vision se trouble. Le plaisir que je ressens dans mon bas-ventre contraste avec cette douleur dans ma gorge. Ramsay lâche ma gorge, me permettant enfin de respirer. Je gémis encore, je ferme les yeux mais Ramsay me souffle : "Regarde-moi. Je veux que tu me regardes." J'ouvre les yeux et le fixe droit dans les yeux. Mes yeux sont encore humides, alors que les siens sont presque noirs de désir. Mon plaisir atteint le même niveau que le sien alors que je le sens venir en moi. Ramsay grogne encore de plaisir et se laisse tomber sur moi, il respire fort sur mon cou, je referme les yeux. Mon dos, mes coudes et mes genoux me font souffrir, mais je suis heureuse que ce soit terminé. Je n'avais pas envie de faire cela ici... Je n'en avais pas envie du tout, d'ailleurs ! Dieux, qu'est-ce qui m'arrive ?

Ramsay se retire et soupire, il s'étend sur le sol et m'attire contre lui. Ma tête est sur son torse et je ne bouge plus. Je n'arrive pas à croire ce qui vient de se passer. Il a souillé la crypte... Nous l'avons souillée. J'ai honte, je ne voulais pas que mes ancêtres, enterrés ici, soient dérangés de leur sommeil éternel par cette... Activité. Ramsay rigole et me caresse les cheveux. Il dit : "Myranda ne m'a jamais fait venir aussi rapidement." Oh, quelle joie. Il parle de sa putain maintenant. Comment ose-t-il nous comparer ? Je n'ai jamais voulu la remplacer, la dépasser ou même la côtoyer. J'essaie de me lever mais Ramsay me retient, il m'attire complément sur lui et je le regarde. Je suis assise sur son bas-ventre, les mains sur son torse. Ma respiration est rapide et saccadée, Ramsay sourit. Il dit : "Quel joli point de vue." Sale bâtard.