Mariée à une succube

10. Enceinte ?

Le lendemain matin

Nos deux amoureuses furent réveillées par des cris :

— mhm... Pourquoi y a t-il autant de bruits ? Demanda Mélissa en se blotisssant contre la démone.

— Je ne sais pas , mon cœur. Attends, je vais vérifier.

— Non, reste encore un peu...

— Mélissa....

TOC TOC

— Votre altesse ? La reine mère souhaite vous voir.

— On a pas de choix, ma belle. Il faut se lever.

La métissée grogna avant de se lever pour prendre une douche et s'habiller.

(Les responsabilités royales, quand vous tenez le rôle de grande impératrice, il n'y a pas de répit 😌)

Lorsque Mélissa sortit de la douche, Ruan l'attendait avec ses vêtements et une tasse de café.

— Bonjour mon amour. commença-t-elle, résolue à débuter la journée sur une bonne note.

— Bonjour, Ruan.

Salle du trône

— Les décorations sont magnifiques...

— Tu aimes ? Ça date depuis des millénaires.

Arrivées près du trône, Mélissa fit une révérence aux deux reines.

— Tu n'es pas obligé de faire ça. Après tout, tu es notre belle-fille.

— Pourquoi vous vouliez nous voir ?

— Une chose incroyable s'est passée cette nuit ! S'exclama Mei-Li.

— Et quelle est cette chose?

— La flamme sacrée qui alimentait notre magie a refonctionné !

— COMMENT !

—Je te le jure, Ruan! Nous l'avons même vu de nos propres yeux !

— Je crois savoir ce qui a déclenché cela. Ruan, tu t'es accouplée avec Mélissa ?

— Tu penses qu'elle est enceinte ?

— Tu n'as pas répondu à ma question!

— Oui, nous l'avons fait !

Un grand silence s'installa dans la grande salle.

— C'est ce que nous pensions. conclut la mère de la succube. Mélissa, tu es enceinte. Tu vas donner un enfant à notre fille, alors, par nos traditions, tu es officiellement la reine.

— Je... Je ne sais pas quoi dire...

— Allez me chercher la doctoresse royale!

— Tout de suite votre Majesté !

Chambre de Ruan

— Qu'est-ce qui se passe exactement ? Demanda Mélissa qui comprenait pas la situation.

— Mes parents pensent que tu es enceinte.

— Mais c'est impossible ! On ne l'a fait qu'hier !

— Oui mais mon corps est différent de celui d'un humain.

— Que vais-je dire à ma tante ? Et à tout le monde ?

— Je t'avais prévenue !

— Ne rejette pas la faute sur moi! Tu avais l'air plus enjouée que moi à le faire !