Mariée à une succube

21.Les jumelles

Je remercie @Rina6x0 et @eunseo_loving pour les prénoms

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4 heures plus tard...

Les secousses cessèrent, signe que la sorcière avait enfin donné naissance. La prêtresse sortit et invita l'impératrice des Succubes à entrer.

Elle s'approcha de la prêtresse et s'assit au bord du lit.

— Où est ma fille ? Questionna la rousse.

— Tu devrais plutôt dire "où sont-elles"? Déclara -elle en affichant un large sourire.

— Ce sont des jumelles ?! S'exclama la démone en ouvrant des gros yeux.

L'infirmière arrive avec deux bébés dans les bras. Chaque parent en prend un.

— Elles sont trop mignonnes !

— Comment tu as décidé de les appeler ? Fit son épouse en jouant avec le doigt du bébé.

— L'aînée s'appellera Sarya et l'autre Arya.

— Ce sont des très beaux prénoms. Je t'aime, Ruan.

— Moi aussi, Mélissa.

L'impératrice lui embrassa le front, puis fit de même avec les enfants.

À l'extérieur

— Alors ? Comment se porte t-elle ? Demanda Pura à l'infirmière qui venait de sortir.

— Elle va très bien et les bébés aussi.

— Les bébés ? S'etonnèrent les deux épouses .

— Oui. Elle a donné naissance à deux magnifiques filles.

— C'est merveilleux ! On doit organiser une grande fête ! S'exclama la mère de Ruan.

— Allons prévenir nos sujets !

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Le soir

— Tu vas vraiment partir ? Souffla Pura en refoulant ses larmes.

— Oui, je suis obligée. Maintenant que les bébés sont nés, je dois être présentée à la cour en tant que reine et assumer mes responsabilités.

— Si tu pars alors moi aussi je viens avec toi.

— Tu ne peux pas faire ça, tu es là reine de ce royaume ainsi que l'épouse de l'impératrice. Tu dois rester avec elle.

— Je ne veux pas !

— Pourquoi tu ne veux pas rester avec moi ? Questionna une voix familière.

— Je crois que je vais vous laisser. Annonce la Franco-congolaise. J'espère qu'on se reverra. Prends soin de toi.

Mélissa passa la porte et la referma derrière elle. Althea s'approcha ensuite de sa bien-aimée.

— Pura, pourquoi tu veux partir ?

— Tu as mal compris. Ce n'est pas ce que je voulais dire.

— J'ai très bien entendu. Depuis que nous nous sommes disputées, tu agis bizarrement avec moi. C'est à cause de l'autre, n'est-ce pas ?

— Si tu connais la raison, pourquoi tu me le demandes encore ?

— Ce n'est pas ma faute.

— Tu dis toujours la même chose... Marmonna la sirène.