13. Jalousie quand tu nous tiens

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Je suis de retour mes chers lecteurs et je ferai en sorte de terminer ce livre 😌
Sur ce, Bonne lecture !


— Shen ! Quelle bonne surprise.

Le dénommé Shen fit un baise main à son beau frère.

— Et qui est cette jeune femme ?

— C'est Mélissa, une très bonne amie. Que viens-tu tu faire par ici?

— N'ai-je pas le droit de rendre visite à mon frère et à son époux ?

— Je n'ai pas dit le contraire. C'est juste qu'on s'attendait pas à te voir. Tu n'as toujours pas quelqu'un dans ta vie ?

— Si mais je n'ai pas encore eu le courage de lui déclarer ma flamme.

Il fit un clin d'œil à Carmelo.

— Tu dois surement être fatigué, petit frère. Un serviteur viendra te montrer ta chambre.

— Pas la peine, Majesté. J'y vais avec lui. Dit Carmelo en s'accrochant au bras du noiraud. J'espère que ça marchera.

— Mais que fait-il ? Carmelo !

Il était déjà parti.

— Je crois que je vais disposer. Annonça subitement Mélissa. Ça commence à devenir gênant.

Depuis quand sont-ils aussi proches ?

Forêt

— Savez-vous monter à cheval ? Demanda Xian à son invitée.

Après qu'il se soit installé, Shen ainsi que le groupe rejoignent la forêt pour une petite balade :

— Je faisais de l'équitation quand j'avais douze ans.

— Pourquoi il n'y a que trois chevaux ?

— Pourtant on est quatre.

— Vous allez vous débrouiller. Fit Mélissa en montant sur l'un d'eux. Les dames d'abord.

— Carmelo viendra avec moi! S'exclamèrent les deux frères en même temps !

— Euh...

— C'est mon époux ! Il m'accompagnera !

Il aida son épouse à monter sur l'étalon de couleur noire puis monta à son tour. L'empereur passa sa main autour des hanches de l'ange et il tint les rennes avec son autre main :

— C'est confortable ?

— Hmm... Oui.. Répondit-il en rougissant. C'est la première fois qu'on soit aussi proche en vingt années de mariage. Les autres sont déjà partis. Nous devons les rattraper.

(Tensions intimes dans la forêt 😏)

Il sentait le rythme du galop du cheval, et ressentait une vive émotion tandis qu'il était retenu contre le corps chaud de Xian. La proximité du du roi le rendait nerveux.

— Laissons-les. Nous allons nous promener à côté du lac. Juste toi et moi.

Ils avancent petit à petit vers le lac.

— C'est beau n'est-ce pas ?

— Oui, votre Majesté.

— Tu peux m'appeler par mon prénom. Il n'y a personne par ici.

— Pourquoi cette balade, Xian?

— Je viens de me rendre compte que je ne te connaissais pas vraiment malgré ces vingt années de mariage.

— On aurait pû organiser ça au palais, non?

— Oui mais j'ai préféré cet endroit. Nous allons nous asseoir par là.

Descendant du cheval, Carmelo remarque qu'il n'y a pas de nappe sur l'herbe :

— Ma.. Xian, vous.. Tu vas salir tes vêtements.

— Ce ne sont que des vêtements. Les serviteurs vont nettoyer.

Il disait cela en prenant place sur le sol. Il fut rapidement suivi par l'ange :

— Comment as-tu connu Mélissa ?

— Par l'intermédiaire de Pura. Nous étions dans le même lycée.

L'empereur tiqua face à ce prénom.

— Xian, tu vas bien ?

— Euh. Oui,oui! Continuons.

— J'ai remarqué que tu n'apprécie guère la présence de ton frère.

— Il est trop envahissant et je n'aime pas ça. En plus, il te colle en permanence.

— Mais il ne fait rien de déplacé.

— Rien de déplacé ? Tu es mon mari! Il n'a pas le droit de te toucher comme si tu étais son amant !

— Mais il n'est pas mon amant ! Et même si c'était le cas , en quoi ça vous concerne ?! Quand vous êtes avec toutes ces femmes je ne dis rien !

Énervé, il se lève et monte sur l'équidé. Avant de partir , il dit :

— Débrouillez vous pour rentrer!

— Carmelo, attends ! Je ne voulais pas t'offenser ! Reviens !

Trop tard. Il devait à présent rentrer à pieds. Il le regarda partir, désemparé. Il savait qu'il avait agi comme un enfant gâté. Il était tellement habitué à faire ce qu'il voulait, qu'il avait du mal à comprendre les sentiments de l'oméga.

Retour au palais

Chambre de Carmelo

On frappa à la porte et l'ange vint ouvrir :

— Ah.. c'est vous. Vous voulez quelque chose ?

— Carmelo, qui est-ce ?

C'était la voix de Shen.

— Je vois que je te dérange. Je vais te laisser.

Tournant les talons, il s'en alla. Peu de temps après, Mélissa entre dans la chambre :

— Tu veux quelque chose, Mélissa ?

— Ruan me manque terriblement... Je veux rentrer.

— Ne t'en fais pas. Nous trouverons une solution d'ici demain, ok?

— Non!! Je veux la voir tout de suite !

Elle était entrain de pleurer comme une enfant.

— Mélissa ne pleure pas. Je promet de t'aider à retrouver Ruan.

— Promis ?

— Promis.



À la tombée de la nuit

Chambre du roi

— Majesté ? Appela son époux. Mais qu'est-ce qui s'est passé ici ?

La chambre était dans un tel désordre qu'on aurait dit un champ de bataille :

Je n'aurai peut-être pas dû réagir de la sorte.

À suivre
...

Mariée à une succubeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant