19. IDENTITÉ .

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𝐒𝐨𝐧𝐠:
𝑨𝒍𝒍 𝒕𝒉𝒆 𝒈𝒐𝒐𝒅 𝒈𝒊𝒓𝒍𝒔 𝒈𝒐 𝒕𝒐 𝒉𝒆𝒍𝒍 𝑩𝑰𝑳𝑳𝑰𝑬 𝑬𝑰𝑳𝑰𝑺𝑯

Chapitre 19 : 𝓲𝓭𝓮𝓷𝓽𝓲𝓽𝓮.

𝐂'𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞 𝐥'𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐪𝐮'𝐞𝐬𝐭 𝐧𝐞𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐞𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞.
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ISAIAH.

Je suis passée dans le côté sombre de ma profession, c'est à dire travailler pour l'ennemi.

Je n'ai ni choisi de le faire, ni choisi ma mission.

J'ai juste envie de frapper tout ce qui bouge, je n'arrive pas à me calmer, sous tension depuis bien trop de jours.

Me demandant si je devrais prévenir mon équipe que je fais une putain de connerie ou tout simplement me taire car je fais une putain de grosse connerie. Et pourtant je connais déjà la réponse et je sais que ce que je vais choisir n'est absolument pas une bonne idée.

Je n'arrête pas de regarder l'heure sur mon téléphone annonçant 19h00.

Il avait dit quelle heure déjà ? Je place ma tête entre mes mains et la secoue doucement. Je ne suis pas stupide pour savoir dans quelle merde je me suis mise.

De toute façon c'est trop tard. Je vais faire ça et tout va bien se passer, je ne travaille pas pour lui, je l'aides juste en échange d'informations.

C'est juste un échange.

Toujours ce mauvais pressentiment sur lequel je mise tout à présent.

Je me lève et enfile la robe noir que j'ai achetée la veille, je ne tiens pas à ce qu'on reconnaisse mes vêtements, je pense qu'elle fera l'affaire.

Ouverte dans le dos et fermée grâce à des lacets, recouvrant la totalité de ma poitrine. Légèrement volumineuse sur le bas pour pouvoir placer mon silencieux sur la garde de ma cuisse. Je me regarde dans le miroir, on ne voit rien heureusement, j'aime bien cette robe finalement, elle n'est pas très voyante, ni provocante. Du moins.. enfin.. légèrement.

Je n'arrive plus à réfléchir, imaginer juste que je fasse tout louper ?

Il ne vaut mieux pas y penser même si c'est la première question qu'il vaut mieux se poser.

J'ai fait énormément de mission, bien plus dangereuse en soit mais jamais sous la demande de quelqu'un d'autre. L'ennemi n'est pas le même, le danger encore moins. Je trace un dernier trait d'eyeliner sur ma paupière et je suis enfin prête, l'ayant plus fait pour me détendre plutôt que pour être belle. J'essaye d'éviter de penser à la boule de stresse dans mon estomac.

Une seule chose me vient en tête sur le moment : J'aurais peut-être dû faire un testament putain.

21h00.

Ce n'est pas un peu tard pour une fête ?

Je pars dans la cuisine me prendre une tasse de thé pour tenter de calmer mon angoisse sans compter sur l'individu dans ma maison.

Je suis dos à lui, il pense certainement que je ne l'ai pas senti venir. Les couteaux sur mon mur me montre l'ombre qui s'avance vers moi et je lève les yeux au ciel.

Pas très discret, Neven.

Je l'entends rigoler. Mais il n'a pas le même timbre de voix.

Vous vous appelez déjà par vos prénoms ? Intéressant.

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