SEMELHANTE

１６．ＦＡＮＴÔＭＥ.

𝐒𝐨𝐧𝐠:
𝑪𝒍𝒐𝒖𝒅𝒔 𝑵𝑭

Ｃｈａｐｉｔｒｅ16 : 𝓕𝓪𝓷𝓽𝓸𝓶𝓮.

𝐋𝐚 𝐭𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐭𝐮𝐝𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫, 𝐨𝐧 𝐧𝐞 𝐥'𝐚 𝐯𝐨𝐢𝐭 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬.
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NEVEN.

Je regarde l'aiguille qui recoud ma plaie, je ne ressens rien, ma peau et mon corps ne me répondent plus, ils sont aveuglés de colère.

Le sang qui coule de mon bras, je ne le sent pas, le fil qui referme ma plaie non plus, je les regarde comme-ci, par hasard, ils avaient les réponses à mes questions.

La vérité sur tout ce cinéma qui prend une tournure trop imprudente, trop dangereuse. Je suis sur un terrain glissant et là je me pète carrément la gueule.

J'ai l'impression de mettre fait berner quelque part comme une putain d'équation de mathématique où il y a plus de lettres que de chiffres.

Rien ne va ensemble, rien ne se rejoint.

On parle d'extermination de chefs de cartel, au début c'était comparé à un règlement de compte. Mais quand les cas en deux ans ont fortement augmentés, que nous sommes passés de meurtres de petits dealers tous les quatre mois à des dissolutions complète d'étranger à la tête du trafic toutes les deux semaines.

Comme par miracle. Comme par hasard. Je pense que la plupart on la trouille ce qui s'avère... assez logique.

Avant l'attaque de cette nuit nous ne savions pas combien ils étaient, mais n'en voir que deux à l'œuvre de ce carnage est quand même flippant.

À quel moment cette idée a été acceptée par le pays ? L' État en fait certainement partis.. comme il fait profil bas du côté sombre de cette organisation.

Les trafics en tous genre sont d'excellents moyens de se faire de l'argent. Croyez-moi, la politique critique mais la principale source de leurs rémunérations viennent d'où d'après vous ?

—Terminé.. Arrête de rêver et pense à changer le bandage souvent ! M'ordonne celle qui a arrangée ma blessure, une de mes informatrices qui plus est l'infirmière de l'organisation.

Je me suis déjà levé et me dirige vers la porte ma chemise à la main, j'ai d'autres choses à régler bien plus importante que gérer ma blessure mais avant de partir je passe la tête dans l'embrasure de la porte pour la regarder :

— Merci pour le bandage je ferais attention et d'ailleurs tu sais j'ai un ami-.

— C'est ça, aller casse toi ou la prochaine fois je te laisse te vider de ton sang ! Me coupe mon interlocutrice. Je sors pour de bon de cette pièce, si je devais vous présenter toutes les personnes à qui j'ai accordé le peu de confiance que je peux donner, je vous présenterai certainement cette femme. Elle est douce et apaisante un peu comme une mère, c'est d'ailleurs la doyenne du cartel.

Je compose le numéro de Mario et approche le téléphone de mon oreille. Il décroche assez rapidement pour mon plus grand bonheur.

— Mario ça avance ?

— J'ai deux infos , laquelle tu veux entendre en premier ?

L'efficacité en une personne, trop d'égo pour l'avouer de moi même et il le sait déjà. Mario est vraiment le point fort de l'équipe même si il ferait mieux d'arrêter les clopes.