20. BELEZA.

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𝐒𝐨𝐧𝐠:
𝑴𝒐𝒕𝒉 𝒕𝒐 𝒂 𝒇𝒍𝒂𝒎𝒆 𝑻𝑯𝑬 𝑾𝑬𝑬𝑲𝑵𝑫 & 𝑺𝑾𝑬𝑫𝑰𝑺𝑯 𝑯𝑶𝑼𝑺𝑬 𝑴𝑨𝑭𝑰𝑨

Best song ever, bonne lecture :)

Chapitre 20 : 𝓑𝓮𝓵𝓮𝔃𝓪.

𝐉'𝐚𝐮𝐫𝐚𝐢 𝐝𝐮 𝐭'𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥𝐞𝐫 𝒥𝒪𝐿𝐼𝐸 𝒞𝒪𝐸𝒰𝑅

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ISAIAH.

Cela fait déjà une bonne minute que je suis dans la pièce et j'étouffe déjà.

Toujours au côté du bras droit, toujours accompagnée même dans les profondeurs de l'enfer.

Je reconnais beaucoup trop de personnes dans cette pièce ridicule pour le nombre que nous sommes, je ne pense pas qu'il avait prévu d'inviter autant de monde. J'ai juste la putain d'impression d'être une vulgaire marionnette au milieu de tout ça, un jouet qui n'est absolument pas à sa place ici.

Je ne me sens pas dans mon propre corps, je ne suis pas sous ma vraie identité, je devrais me détendre puisque je suis une inconnue au yeux de tous. Mais je ne sais même pas à quoi je sers, comment m'intégrer dans ce genre de conversation, je ne connais rien à la vie de riche.

Pourtant je n'y arrive pas, pressentiment, mon instinct ne m'aide en aucun cas à me calmer. Tout pourrait être tellement plus simple alors pourquoi j'ai choisit une vie comme ça ? Pourquoi mon père a faite cette connerie et pourquoi il a choisi le cartel de Curanzo avec cet homme.. Bon sang repenser à la conversation que j'ai eu avec lui hier me met hors de moi, je déteste être dirigée à la merci de tous.

Mon téléphone vibre au même moment et me sort de mes pensées, je regarde assez rapidement le message.

Ready. C'est un message de Lis, je le remets aussi vite dans mon sac que quand je l'ai sorti et ferme les yeux pour reprendre un peu d'air, mes poumons ne se remplissent plus aussi facilement à cause du stresse où plutôt à cause de la connerie que je viens de faire.

Nahia.. tu n'es plus Isa, encore moins Lua, pour le moment, pour ce soir, tu es juste Nahia.

Prétend être quelqu'un d'autre comme tu sais le faire, c'est une mission d'espionnage, reprend la peau de ton personnage. Et c'est avec une bonne source de pensées négatives et troubles que je me dirige vers le buffet.

Pourquoi tout me semble si technique, si réel ?

Léger arrière goût de l'autre fête. J'ai la vague impression que ça recommence, un frisson parcours mon échine, mes souvenirs sont encore bien trop présent dans mon esprit et les sensations aussi, un peu trop à mon goût. Je souris quand je repense à notre première rencontre, bordel j'aurais pu mourir au moment où je me suis approprié le droit de le toucher.

Sur la table, beaucoup trop de choses appétissantes sont disposées mais mon estomac se bloque instinctivement, j'ai besoin d'un déclic pour me détendre et me mettre à l'aise, d'un contenant fort, arrachant.

Et le verre couleur ambrée en face de moi me semble parfait. Je le prends et le vide d'une traite, si il appartenait à quelqu'un ce verre il ne l'ai plus maintenant. La liqueur me brûle la gorge, je plisse les yeux et retiens des frissons de dégoût, un truc bien arrachant en effet. Je retiens un réflexe de passer ma main sur ma bouche peu gracieux et grimace, je ne sais même pas ce que j'ai bu c'est inconscient. Le stresse m'oblige à faire tout le contraire de ce que l'on m'a enseigné.

SEMELHANTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant