18. HABITUDE.

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𝐒𝐨𝐧𝐠:
𝑫𝒓𝒊𝒗𝒆 𝒚𝒐𝒖 𝒊𝒏𝒔𝒂𝒏𝒆 𝑫𝑨𝑵𝑰𝑬𝑳 𝑫𝑰 𝑨𝑵𝑮𝑬𝑳𝑶

Chapitre 18 : 𝓗𝓪𝓫𝓲𝓽𝓾𝓭𝓮.

𝐄𝐬𝐭 𝐜𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐞𝐫𝐫𝐞𝐮𝐫.. 𝐨𝐮 𝐮𝐧 𝐬𝐢𝐦𝐩𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐠𝐫𝐞𝐭 ?
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ISAIAH.

Ça fait bien au moins dix minutes qu'on se fixe.

Toujours sur le capot de la voiture. Toujours entourée de ses bras.

Il ne parle pas, moi non plus. On s'examine comme deux énigmes impossible à résoudre.

Beaucoup de points, trop peu de virgules, c'est comme ça que notre conversation presque inexistante fonctionne. Il arrive à tout me faire oublier. Juste lui, son regard émeraude perçant avec la terrible impression de ne plus rien avoir de cacher. Sa grandeur impressionnante, déstabilisante qui pousse son charisme et impose son statut.

Je comprends de plus en plus pourquoi c'est lui qui gère le cartel, il a l'air d'avoir la tête sur les épaules, son sang-froid, son calme c'est ça qui fait qu'on ne le trouve pas.

Jamais.

Je suis peut-être une énigme mais lui n'en n'est pas une, il est un mystère à lui seul.

Ma main tremble et les battements de mon cœur s'accélèrent, si ça continue il va entendre chaque battements affolés de celui-ci. Je sais ce que ça exprime, pourquoi ma confiance a été donnée aussi vite, je lui ai déjà tout donné car je me suis raccrochée à lui comme une bouée.

Et j'ai peur de l'admettre mais on s'attire autant qu'on se repousse. Si ce n'est pas pour se tuer c'est pour se sauver et inversement. Ce n'est pas le hasard je n'y croirais pas mais tout me laisse à croire que nous étions réellement fait pour nous rencontrer.. Combien de fois j'ai dû le croiser avant de poser un nom et un visage sur lui ?

Au même moment il rapproche son visage et tourne légèrement la tête sur le côté, il tente de savoir et pour une fois je suis stressée d'avoir compris aussi vite.

 Je dois t'appeler comment au juste ? Tu as du travail à faire aux corps à corps mais quand tu as un sniper dans les mains tu n'as plus la même dangerosité.

Rictus provocateur.

Pas trop mal au bras, Neven ?

Il sourit, comme si notre complicité était une habitude de tous les jours. Moi même étonnée. Ce sont les seuls mots qui sortent de nos bouches depuis les dix minutes déjà écoulées.Depuis qu'il connait mon identité.

Tu n'es pas le seul à te renseigner. C'était froid. Ma voix ne laisse aucun doute sur ma reprise de méfiance, je ne peux plus lui faire totalement confiance en tant que Lua, c'est ma vie et mon travail qui sont en péril si il le veut.

Un échange, il répond avant même que je pose la question. Attrapant une mèche de mes cheveux et l'enroulant autour de son doigt, aide moi une nuit et je te dirais ce que tu veux savoir sur ton père... Sinon je peux aussi te livrer aux hommes de Hantio, je suis certain qu'ils veulent connaitre l'assassin de leurs chef.

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