SEMELHANTE

３２．ＰＲＥＳＳＥＮＴＩＭＥＮＴ

𝐒𝐨𝐧𝐠:
𝑪𝒍𝒐𝒔𝒆 𝑵𝑰𝑪𝑲 𝑱𝑶𝑵𝑨𝑺

Ｃｈａｐｉｔｒｅ 32 : 𝓟𝓻𝓮𝓼𝓼𝓮𝓷𝓽𝓲𝓶𝓮𝓷𝓽

𝐌𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐯𝐚𝐮𝐭 𝐣𝐨𝐮𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥'𝐢𝐧𝐬𝐨𝐮𝐜𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐨𝐮 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐮𝐫𝐯𝐢𝐞 ?
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2 heures auparavant.
MART'YS.
22H37.

NEVEN.

Je ne regarde pas mes deux sbires tirer Isaïah hors du couloir mais entend rapidement qu'elle se débat. Elle ne va pas apprécier et je pense qu'en rentrant je risque de passer un mauvais quart d'heure. J'avance en baissant la tête pour retenir mon envie de ricaner, cette femme est vraiment ce qu'il manquait à l'organisation.

Je pose les yeux sur mon bras droit qui semble distrait, moins avenant, plus méfiant. Ses yeux font des aller-retours entre la porte d'entrée et le couloir. Comme si il avait une mauvaise impression et quand il s'agit de Mario c'est vraiment que c'est grave, je décide donc de lui demander car il ne prendra pas la parole seul.

— Qu'est ce qui se passe Mario ?

Il siffle entre ses dents, captant que je l'ai vu, il ne fait que très peu souvent cela, je préfère me méfier de son instinct, on ne sait jamais.

— Chepa je sens il va se passer un truc pas normal Nev, genre mauvais pressentiment tu vois ?

Je me mets un peu plus sur la défensive sans pour autant le montrer, mon corps se crispe automatiquement. D'un simple geste de tête je signale à Mario de prévenir l'organisation et il se décale sur le coté en sortant son téléphone, putain c'était à prévoir, nous ne sortons pas souvent.

Apparemment nous ne sommes pas les seuls à avoir être conviés ici.

Je me dirige vers la seul porte au fond du couloir, l'homme que je m'apprête à voir n'est qu'autre que le meilleur allié de mon père, un de ses amis les plus chers.

J'ouvre la porte sans signaler ma présence, les gens se taisent. Tous me dévisage et j'en souris car c'est moi qu'ils attendaient.

L'ami de mon père s'avance à mes côtés pour me prendre dans ses bras, me serrant d'une étreinte chaleureuse.

— Mi hijo!

Cette accolade, cette odeur de tabac froid et de menthe, tout me rappelle mon enfance, quand c'était mon père qu'il accueillait en rigolant, me regardant avec fierté et me prenant dans ses bras ensuite. Pour moi c'est un oncle et pour lui je suis un fils, le fils qu'il n'a jamais eu.

— Mi viejo tio !

Je réponds à son accolade et en profite pour lui chuchoter calmement à l'oreille en regardant tout les hommes autour de moi.

— Qui sont-ils ?

Il renforce légèrement plus son emprise sur mon épaule et il sourit, je devine que cela signifie que tout va bien. Je souris et hoche la tête pour saluer tout ceux à la table, certains me répondent et d'autres, ceux qui ne m'inspire pas confiance dévie le regard. Il m'invite à prendre place à côté de lui et j'analyse en même temps les personnes présentes.

Nous sommes 8.

J'en connais seulement 7.

Le premier est un vendeur donc l'ami à mon père, le deuxième est un acheteur étranger, son coéquipier est à côté de lui. Le quatrième est le chef d'une petite partie reculée à l'Ouest du Brésil et je présume que son bras droit est l'homme à côté, le sixième n'est autre que moi accompagné de Mario absent pour l'instant.