29. SENSATIONS

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𝐒𝐨𝐧𝐠:
𝒁𝑬𝑫 𝒀𝑼𝑵 𝑷𝑨𝑽𝑨𝑹𝑶𝑻𝑻𝑰 𝒗𝒆𝒍𝒐𝒖𝒓𝒔


Chapitre  29 : 𝓢𝓮𝓷𝓼𝓪𝓽𝓲𝓸𝓷𝓼


𝐌𝐞𝐬 𝐲𝐞𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐚𝐭𝐭𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐯𝐫𝐞𝐬.
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NEVEN.

Ma colère ne fait qu'être en constante évolution. Elle ne s'arrête pas, ne diminue pas et cela m'énerve encore plus.

Je l'a revois au sol, à genoux. Je revois ces larmes, je revois son mal-être, sa peine. Et je revois mon acte. Elle est faible, bien trop faible pour que je ne puisse l'aider. Pourtant elle réussit à me faire ressentir ce sentiment d'empathie.

Dès le premier jour où je l'ai vu, confiante, droite, arrogante, je savais qu'elle se perdrait, je savais que cette femme allait tomber mais pas autant, pas aussi bas et le monde semble vouloir s'acharner sur elle.

J'avais des nouvelles de son père depuis déjà plus d'un mois, on ne pensait pas que c'était lui. Mais sa précipitation était une erreur.

Une bien trop grosse erreur.

Ce connard vit. Il a abandonné sa fille dans les bras d'une nourrice, il lui a caché son existence, il lui a gâché sa vie. Et maintenant celle-ci ne lui importe plus.

Elle est réduite à néant. Elle est condamné à mourir. Je pose mes mains sur le bois foncé de mon bureau. Je peux le retrouver, je peux le tuer mais à quel prix ? Mon regard se perd dehors, je regarde les gouttes d'eau s'écraser contre la vitre.

Putain de temps.

Et je repense à elle sous la pluie, son corps trempé et frêle, elle était anéanti alors qu'avant ce problème elle programmait déjà de fuir. Je passe mes mains dans mes cheveux et les tires d'un geste agacé avant de sortir de la pièce.

Je descends les escaliers rapidement et me dirige à l'étage où se trouve la piscine. Je n'arrive pas à le croire que je retourne la chercher alors qu'elle tente à chaque fois de me faire un faux coup. La laissé mourir n'est pas non plus la solution et je pense être bien placé pour aller la voir moi, surtout après ce qu'il s'est passé.

Je grogne et tire sur la poignée de la baie vitrée, la pluie a reprit son intensité. Mais mes yeux se perdent sur elle.

Toujours là, au même endroit.

J'hésite à l'aider. Je l'ai kidnappé, elle ne mériterait aucune attention, je ne devrais même pas lui montrer ma personnalité. Je suis un chef de cartel, je ne devrais montrer aucune compassion. Pourtant j'avance près d'elle, la pluie s'abat sur mes épaules et ses cheveux trempés, j'approche doucement, elle est dos à moi mais je suis persuadé qu'elle m'a entendu arrivé.

Quand je suis à sa hauteur, je la regarde de haut. Elle relève la tête, ses yeux rougit et remplit de haine s'accroche aux miens.

J'aimerai l'aider, j'aimerai être moins agressif, mais mes mots ne veulent pas sortir où du moins seulement pour la briser.

Rentre. C'est un ordre ne le gâche pas .

Elle sourit, ce n'est pas un sourire de joie, c'est un sourire de colère, celui que l'on accorde au diable. Elle répond à mon agressivité et je ne peux cacher que cela me plaît.

SEMELHANTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant