27. ENFER

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𝐒𝐨𝐧𝐠: 
𝑻𝒉𝒆 𝑯𝒊𝒍𝒍𝒔 𝑻𝑯𝑬 𝑾𝑬𝑬𝑲𝑵𝑫


Chapitre 27 : 𝓔𝓷𝓯𝓮𝓻


𝐓𝐮 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐞𝐬 𝐚 𝐞𝐬𝐬𝐚𝐲𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐜𝐡𝐞𝐫 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐭𝐞𝐬 𝐚𝐦𝐢𝐬 𝐬𝐚𝐯𝐞𝐧𝐭

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ISAIAH.

Je suis installée sur mon lit depuis je dirais au moins dix minutes, repassant les journées que j'ai vécue en l'espace d'un bon mois à peine sans cesse dans mon crâne, trop de choses occupe mes pensées et parfois se remémorer les problèmes est bien pire que vivre des péripéties tout les jours.

Le jour où leur monde, celui de mon père et le sien, a fait basculer le mien.

L'ai-je mérité ?  Tout simplement car je suis la fille d'un criminel dans le domaine de cartel ou tout simplement car j'ai osé le rechercher et espérer qu'il soit vivant ?

Il me reste deux mois, il ne viendra pas et même si il vient la mort ne m'échappera pas pour autant. Pour que tout s'arrête il faut qu'un de nous trois meurt, mon père, Neven ou moi. Je souris face à cette idée, on sait tous que sur les trois déchus, on me désignera moi comme sacrifice humain et le peu de chance que j'ai depuis le début ne m'aide pas à me rassurer.

Je pousse un grognement peu élégant et me lève de mon lit rapidement, regrettant légèrement en sentant la douleur de mon torse, je n'ai pas pu la désinfecter à cause de Neven dans la cuisine. J'approche finalement de ma valise faite à la va-vite par un des sbires de l'organisation pour trouver une tenue plus convenable.

Et il a évidement prit que de simples affaires, jeans, t-shirts, jupe... Je m'apprête à arrêter de chercher mais mes doigts attrape un morceau de tissu dépassant de la valise, je tire dessus pour voir ce que représente cette texture que je ne reconnais pas vraiment au toucher.

Et un rictus s'affiche sur mes lèvres, je retiens une envie de crier de joie.

Car j'ai enfin la deuxième étape de mon plan face à moi, une robe parfaite pour une conversation formelle, je l'avais achetée sur un coup de tête il y a longtemps et je ne l'ai jamais portée car elle était trop petite pour moi, son décolleté affichera à merveille mes courbes, elle est courte, bien trop courte et j'adore ça.

Je quitte mon haut difficilement et me dirige dans la salle de bain avec la robe.

Tu veux parler, certes, mais je n'ai jamais dit que moi j'abdiquerai à toutes tes requêtes facilement, je n'ai pas le droit de te battre physiquement ni te menacer d'une arme mais j'ai le droit en revanche d'être le genre de femme que tu déteste. Une attirance physique change tout surtout quand il s'agit de chair fraiche et d'homme de cartel.

Je regarde mon reflet dans le miroir, tirant ma robe sur mes cuisses et tentant en vain de confirmer ce que j'ai dit :

Une simple attirance physique.

Je ferme les yeux, ce n'est pas le moment. Mais je ne peux pas oublier les gestes précis qu'il a eu envers moi. Il cherche à me déconcentrer grâce à son titre, il fait semblant de me procurer des sentiments contradictoire mais moi je n'ai plus vraiment la force d'agir. Seulement envie d'être clémente avec celui qui peut m'apporter des informations et une protection le temps d'un ou deux mois.

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