Le déménagement avancé n'est pas forcément une bonne chose selon moi. Je n'étais pas prêt et elle non plus.
J'ai vu ma mère partir ce matin, j'ai pleuré, j'avoue, je ne suis pas un faible, enfin... je ne pense pas. J'aime tout simplement ma mère et je ne sais pas dans combien de temps je la reverrais. Je suppose qu'Harper, n'a pas eu cette chance là.
Vu ce qu'elle a fait, elle ne prévoyait pas que quelqu'un lui demande de sortir de sa chambre. J'ai l'impression que je découvre une nouvelle facette de sa personnalité.
Elle est brisée autant physiquement que mentalement et je ne sais pas quoi faire ni comment faire pour l'aider. Je sais qu'elle refusera mon aide de toute façon.
Il y a quelque chose chez cette fille qui me lit à elle depuis que j'apprends à la connaître. En plus de cette attirance physique je suis émotionnellement attaché à elle.
Je crois que je viens bientôt tomber... et ce n'est pas une bonne chose en toute honnêteté.
J'entre dans ma nouvelle chambre afin de voir à quoi elle ressemble et j'observe, je ne me sens pas du tout à ma place, je suis perdu, perturbé...
Je sors donc mon téléphone de ma poche pour envoyer un message à ma mère :
Aspen : Bien arrivé chez les Henderson, je ne me sens pas vraiment à l'aise, encore moins avec Harper... mais on va s'y faire. Je t'aime fort, prends soin de toi.
Je n'attends pas spécialement de réponse de sa part puisqu'elle est en plein trajet pour rentrer chez mes grands-parents...
Je m'allonge sur le lit quand la porte s'ouvre violemment sur Harper.
— On ne t'a jamais appris à frapper avant d'enter demandé-je.
— Non, mes parents m'ont mal éduqués, répond-elle froidement.
— Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
Elle s'allonge à côté de moi avant de dire :
— Je pense que tu ne peux rien faire, mis à part fermer ta gueule.
Je me relève surpris et la regarde droit dans les yeux :
— Si tu penses que je vais dire à tout le monde que tu te brûles les bras, tu te trompes, mais, tu dois tout me dire pour que je comprenne.
— Il n'y a rien à comprendre et je ne suis pas une enfant à qui tu vas pouvoir raconté des bobards pour que j'arrête.
— Tu as bu aujourd'hui ? questionné-je.
— Non. Qu'est-ce que tu vas savoir d'autre Einstein ? Combien de fois je vais chier ? Est-ce que je me suis lavée ce matin ?
Elle rigole et je lui lance un regard noir avant qu'elle se rende compte que ça n'est pas drôle.
— Tu te ruines la santé.
— Et toi le peu de neurones qu'il te reste à force de vouloir me comprendre. Rends-toi à l'évidence, je ne suis pas une œuvre de charité.
Elle se lève et je lui attrape le poignet en me levant à mon tour.
— Je ne l'ai jamais dit ni même pensé.
Elle se retourne vers moi, sa poitrine à quelques centimètres de mon torse.
— Tu joues à un jeu dangereux et il l'est plus pour toi que pour moi. Il n'y a qu'une règle à suivre avec moi Aspen : ne tombe jamais amoureux de moi.
On se regarde longuement dans les yeux, la tension monte entre nous, on le sait, on le sens, mais on ne dit rien.
Jusqu'au moment où elle se met sur la pointe des pieds pour m'embrasser. Ses lèvres se scellent aux miennes, ses mains rejoignent ma nuque tandis que les miennes se pose le long de ses hanches. Au moment où sa langue rencontre la mienne, nous entendons des bruits de pas dans le couloir et nous nous séparons.
— Promets-le moi Aspen.
— Je te le promets. Ce ne sera pas bien difficile.
Menteur, ça risque d'être la promesse la plus compliquée à tenir...
Restons dans l'ignorance tu veux ? Conscience de merde.
Sa mère entre dans la chambre et nous trouve sagement en train de discuter, elle assise à mon bureau et moi sur mon lit.
— Qu'est-ce que vous faites ? demande-t-elle.
— On baise, ça se voit non ? répond-elle à sa mère du tac au tac d'un ton cinglant.
Ça serait peut-être arrivé si elle ne vous avez pas interrompu...
Ta gueule.
— On faisait simplement plus ample connaissance, répondis-je pour mettre fin aux tensions entre la mère et la fille.
— Tant mieux.
Elle repart de la chambre et une fois la porte fermé, Harper explose de rire et je la suis parce que de un, elle a un rire communicatif et de deux, même si c'était incorrect vis-à-vis de sa mère, ça restait drôle.
— Bonne nuit Aspen.
— Dois-je comprendre que je ne te verrais pas ce soir au dîner ? demandé-je en lui bloquant le passage.
Elle pose une main sur mon torse avant de déclarer :
— Je n'ai aucun compte à te rendre, comme je te l'ai dit, ne grille pas tes petites neurones pour moi.
Elle se détache de moi, faisant glisser sa main du haut de mon torse jusqu'à mes abdos, inexistant, mais s'ils étaient là, ça serait leurs places, provoquant un frissons qui se déplace le long de mon échine.
— On ne peut pas jouer à ce jeu, s'il n'y a pas de règle, dis-je.
— Justement Aspen, tu te trompes, le jeu est bien meilleur.
Elle part en fermant délicatement la porte et je me jette sur mon lit, confus par absolument tout ce qu'il vient de se passer, cette fille me rend complètement fou.
Je me rend à la cuisine, la tête dans le cul, le cul dans le brouillard. Je n'ai aucune envie d'aller en cours aujourd'hui, mais je n'ai pas le choix. De plus, je travaille avec elle toute la journée et je vous avoue que depuis hier soir, le jeu est bel et bien entré dans nos vies. Messages subliminaux sur les réseaux sociaux, jeu de regard quand on se croise, tension à chacune de nos discussions, mais par dessus tout, la discrétion exigé par rapport à nos parents.
Je m'assois autour de la table avec ma belle-mère qui ne me dit pas un mot, quand mon père arrive, elle sourit et ils s'embrassent.
— Dès le matin, cela ne devrait pas être accepté, déclare Harper en entrant.
— Quand tu avais un petit-ami Harper, tu ne disais pas la même chose, lui dit sa mère.
Le visage d'Harper se ferme complètement et sa mère porte une main à sa bouche comme si elle venait de faire une gaffe. Mon père et moi nous nous regardons et lui semble comprendre contrairement à moi.
Qu'est-ce que c'est cette histoire encore ?
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𝓦𝓮 𝓪𝓻𝓮 𝓭𝓲𝓯𝓯𝓮𝓻𝓮𝓷𝓽 [TERMINÉE]
RomantizmElle est la reine de l'université : populaire, leader du groupe d'élite, et habituée aux soirées sans lendemain. Brillante et intelligente, elle préfère laisser croire qu'elle n'est qu'une fêtarde insouciante, tout en gardant secrète une vie familia...