𝓦𝓮 𝓪𝓻𝓮 𝓭𝓲𝓯𝓯𝓮𝓻𝓮𝓷𝓽 [TERMINÉE]

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟓 : 𝐀𝐬𝐩𝐞𝐧

Nous rentrons à la maison sans se lâcher.

— Il va falloir qu'on parle, dit-elle. Si tu tiens vraiment à rester à mes côtés, il faut qu'on se dise tout.

J'ai peur de tout ce que l'on va se dire. En soit, je n'ai rien à dire de plus que ce qu'elle sait déjà.

— Ok, mais on attend d'être tranquille à la maison.

— Oui, pas de soucis.

J'attends donc patiemment que l'on arrive, sa tête sur mes genoux et nos mains sont liées. J'embrasse son front et nous sourions en nous regardant tendrement.

Je suis complètement fou de cette fille.

J'espère que ça ne se terminera jamais parce que je ne pourrais pas me relever de cette rupture.

C'est dur d'être dépendant de quelqu'un à ce point, s'il y a une chute, elle ne sera que plus dure.

Mais ça n'est pas près d'arriver.

Nous arrivons à la maison et laissons nos parents monter avant nous afin de pouvoir parler tranquillement.

— J'ai failli être violé deux fois, commencent-elle, ce qui m'arrache un cri d'effrois. Jude a déjà essayer après la première parution des photos, dans les toilettes où je m'étais réfugié pour éviter les moqueries.

— Harper, il faut que tu en parles, tu ne peux pas continuer à tout garder pour toi, il faut également que tu en parles à ta mère et qu'on lance une procédure judiciaire, tu n'arrivera jamais a avancer s'ils sont là et tu n'iras jamais mieux alors, on monte, on en parle à ta mère et on va au commissariat pour porter plainte contre eux, on a des preuves et des témoignages, on peut gagner le potentiel procès.

— Non, on ne gagnera jamais, qui va me croire, je n'ai aucune trace, rien qui...

— Stop, parles-en déjà à ta mère, ensuite mon père nous aidera à trouver un avocat et nous réussirons, fais moi confiance. Laisse-moi t'aider Harper, tu peux me faire confiance maintenant.

— Je ne sais pas en qui je peux avoir confiance Aspen... Je ne sais pas qui sont les personnes là pour mon bien ou celle présente pour mon mal... mais une chose est sûre, c'est que je tiens à toi... Tu es la seule personne qui me fait rire les jours où il pleut dans mon coeur. La seule qui ait confiance en moi les yeux fermés et peut-être même la seule qui m'apprécie réellement.

Je l'embrasse au clair de lune devant le grand bâtiment qui nous sers de demeure et je la serre le plus fort possible dans mes bras en me rappelant qu'elle même moi : Aspen Powell et pas un autre, qu'elle a confiance en moi et seulement moi.

Je me rappelle également que cette fille, ce bijoux est une petite chose rare et précieuse qui a besoin d'aide et que je serais là pour l'aider coute que coute.

— On y va ? lui demandé-je.

Elle acquiesce et nous entrons pour prendre l'ascenseur.

Nous arrivons dans le salon et trouvons nos parents assis sur le canapé à discuter l'un dans les bras de l'autre, on prend place devant eux et Harper commence à parler.

Sa mère se redresse à l'entente du prénom Jude, son visage se décompose au fur et à mesure qu'elle entend l'histoire, une larme brille au coin de son oeil. Mon père quant à lui est sidéré et se lève pour marcher dans la pièce.

Elle continue ensuite avec le sujet Kai qui représente une bonne partie de cette année, sa mère pleure à chaude larme et mon père se contient de taper dans quelque-chose pour se défouler. Harper aussi pleure et je m'approche d'elle en passant mes bras autour de sa taille pour la réconforter.

Une fois son discours finis, les larmes séchées, les questions posés, les paroles rassurante prononcés, nous prenons la voiture et nous dirigeons au poste de police, il est temps que toute cette histoire prenne fin le plus vite possible.

Mon père téléphone a des avocats qu'il connaît, qui sont doués et qui souhaiteraient prendre une affaire aussi difficile que celle-ci et seul un d'entre eux accepte et promet d'être au commissariat en même temps que nous au cas où il y ait un interrogatoire de la police, ce qui risque probablement d'arrivé.

Harper est affalée contre moi tout le long du trajet, je caresse ses cheveux et lui tiens la main.

— Ça va le faire, lui dis-je à l'oreille.

— J'espère pour toi Aspen Powell, parce que sinon, ma confiance partira, dit-elle en rigolant, mais pas trop non plus.

Nous ressortons plusieurs heures plus tard, tout s'est bien passé et nous avons un dossier en béton, nous attendons seulement l'arrestation et la détention provisoire de Jude Davis et Kai Wilson pour pouvoir avoir une date pour le procès. Notre avocat nous a prévenu, ça risque d'être très long et compliqué, mais nous allons y arriver tous ensemble parce que nous sommes une famille soudée.