THE SHADOW BROTHERS - T1 (TERMINÉ)

PROLOGUE

2:47pm - Maison des Smith - Seattle.

Mes mains sont solidement attachés par des liens aux barreaux de la chaise sur laquelle j'ai été assise de force.

Un morceau de tissu serre ma bouche et m'empêche d'hurler - étouffant mes cris à l'intérieur du morceau d'écharpe sale qu'il a utilisé pour me bâillonner avec.

Une larme salée roule le long de ma joue et qui est très rapidement rejointe par une seconde qui vient s'écraser sur le bout de tissus blanc qui m'arrache la bouche et les lèvres.

La pièce est sombre - seulement éclairée d'une petite lumière rouge qui donne un aspect très glauque à la cave de notre maison dans laquelle je me trouve ligotée après que mon géniteur mais punie pour lui avoir désobéit une énième fois.

Le bruit des gouttes qui s'écrasent contre les tuyaux qui entourent la cave m'agacent et m'angoisse davantage.

Alors que je me débat contre les liens qui m'entaillent et me lacèrent mes poignets tellement ils sont serrés aux barreaux en métal de la chaise de torture sur laquelle je suis assise depuis maintenant plus d'une longue heure.

Je l'ai déçus.

Et voilà que je paie les conséquences de ma désobligeance.

Un bruit de métal me fais lever la tête vers l'entrée de la cave - un homme s'avance vers moi avec un sourire carnassier sur son visage.

L'homme qui se trouve face à moi est terrifiant : il est très grand et une immense balafre recouvre son visage qui s'éclaire quand il s'avance vers la lumière et par la même occasion de moi.

Ses pas lourds et traînant dû à l'une de ses nombreuses vieilles blessures raisonnent contre le parquet qui recouvre le sous-sol de la maison familiale et qui n'est autre que son repère.

Il s'approche doucement - trop doucement de moi à mon goût alors qu'il se met à siffloter joyeusement rendant ce moment encore plus angoissant. Tellement que je n'arrive pas a contrôler les tremblements qui prennent le contrôle de mes membres.

Et mon souffle se coupe en une fraction de seconde quand ses iris vertes se figent dans les miennes - les mêmes, identiques à mes prunelles - celles de mon géniteur qui s'accroupis devant la chaise sur laquelle je suis.

Une odeur d'alcool enivre désagréablement mes narines quand son visage s'approche doucement de mon oreille et son souffle, chatouille désagréablement ma nuque nue.

- Tu me déçoit Sky. Il chuchote dans le creux de mon oreille en venant caller derrière celle-ci les quelques mèches rebelles qui recouvrent mon visage qu'il caresse du bout des doigts. Je t'avais simplement demander de me rendre un tout petit service ma puce.

Sa voix froide me fais frissonner et me glace le sang. Je déteste tellement l'emprise qu'il à sur moi.

Au simple faux pas de ma part et il fait de ma vie un enfer et en voilà la preuve même.

- Qu'est-ce qu'il se passe ma puce ? Aurais-tu perdu ta langue ?

Son regard brille. La folie est présente dans ses iris et me terrifie.

- Suis-je bête. Il ricane. Comment veux tu que tu me réponde avec ça ? Il continue en enlevant de ma bouche le tissus, arrachant au passage un bout de ma lèvre qui se met à saigner sous la brutalité de ses gestes.

Un goût amer et métallique de sang se mélange avec ma salive et me répugne. Je déteste ce goût que je connait que trop bien et que je crache sur sa belle chemise blanche flambant neuf.