ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 𝔰𝔦𝔵

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PDV Jiu:

C'était le deuxième jour que j'étais aux Enfers. Comme hier, il m'avait déposé une lettre, mais bizarrement, pas de petit-déjeuner. Je mettais dit qu'il voulait peut-être que je dîne avec lui. J'ouvris la lettre:

Chère Jiu,

Comme hier, j'aimerais que tu te rendes à mon bureau.

Je veux que tu portes la tenue que je t'ai déposer sur ta chaise de bureau.

Deux nouvelles leçons te seront donné.

Le Diable.

Comment ça deux nouvelles leçons ? Qu'ais-je fais encore ? Peut-être qu'il parlait de mon addiction à la cigarette que j'avais. J'en avais tellement envie d'ailleurs. En relisant la lettre, je m'aperçus qu'il m'avait demandé de porter une certaine tenue. Je me levais de mon lit, et regardais ma chaise de bureau. Il y avait une jupe bleu foncé avec une chemise blanche, accompagné de talon de la même couleur que la jupe.

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Je me regardais dans le miroir. À quoi je ressemblais avec cette tenue ? Je n'aimais pas vraiment la jupe car elle me serrait trop. J'avais détaché mes cheveux noir ondulés. J'avais l'air d'une pute, du moins, comme il l'avait dit. Remarque, est-ce que le Diable me trouvera peut-être moins moche ?

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Arrivé devant les portes de son bureau, je toquais.

-Entrez. Disa-t-il.

Je rentrais dans la pièce, et refermais la porte derrière moi. Il était devant moi, appuyait contre son bureau, ses mains déposées sur les bords de par et d'autre. Il me regardait avec toujours ses yeux transperçant les miens.

-B-Bonjour. Disais-je.

-Bonjour. Mmh, c'est bien. Tu as retenu la petite leçon d'hier. Mais je te ferais une leçon beaucoup plus approfondi sur la politesse et les bonnes manières. Sais-tu pourquoi tu es là ?

-Non, du moins pas vraiment.

-Qu'as-tu trouvé d'anormal ce matin ?

-Il est vrai que je n'avais pas de petit-déjeuner. Me souvenais-je.

-Exact, et ce pour dix jours. Tu ne mangeras rien. Déclara-t-il.

Mes yeux allaient sortir de leurs orbites. Plus de repas ? Pendant dix putain de jours ?

-M-mais, pourquoi ? Demandais-je.

-Tu es la première à gaspiller ta nourriture. Je l'avais bien vue lors de ton repas au restaurant. Tu disais que tu t'en moquais des pauvres personnes qui souffraient de la faim dans les pays pauvres. Alors tu n'auras plus de nourriture pendant dix jours.

-Je pourrais au moins boire ? Demandais-je.

-Bien sûr. Je ne vais pas te laisser mourir. Qu'as-tu remarqué d'autres ?

-Vous m'aviez demander de porter cette tenue.

-Exactement. Comme tu l'as si bien dit: tu es une pute. Je ne pense pas que tu vas te faire chier à travailler dans ce pauvre bar pour te payer ton loyer, non ? J'aimerais que tu m'aides dans mes paperasses, je suis très endetté.

-Oh, vous voulez que je travaille avec vous ? Demandais-je.

-Oui. Alors viens là.

Il avait disposé son fauteuil à côté du mien. Une pile de feuilles m'attendaient sur le bureau. Il se retira de se dernier et parti à l'arrière. Je me rapprochais de lui, et il me tira la chaise tel un bon gentleman.

𝔏𝔢𝔰𝔰𝔬𝔫𝔰. ᵖᵃʳᵏ ʲⁱᵐⁱⁿ  ✔︎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant