𝔏𝔢𝔰𝔰𝔬𝔫𝔰. ᵖᵃʳᵏ ʲⁱᵐⁱⁿ ✔︎

ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 𝔳𝔦𝔫𝔤𝔱

PDV Jiu:

C'était si soudain. J'avais un tel poids dans mon cœur. Les larmes me montaient aux yeux.

-Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt ?! Demandais-je.

-Tu pensais quoi ? Que tu allais rester ici pendant une éternité ? Il faut que tu partes, demain matin, dès le lever du soleil.

-Mais- Jimin...

Ma voix était craquelée. Je n'arrivais plus à respirer. Je n'étais absolument pas prête à le quitter.

-Je sais..., soupira-t-il, en baissant la tête, je suis détestable, haï moi, tu as raison.

-Je...je ne suis absolument pas prête à repartir dans le monde des humains. Je ne sais même pas comment l'on fait !

-Tu vas devoir sauter dans le Puit des Âmes nue, pour retrouver l'autre monde, expliqua-t-il.

Je repartais de la pièce, ne pouvant plus supporter ce chagrin. Monsieur Park avait raison...

C'était douloureux.

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Il faisait moins froid ce soir. J'avais décidé de promener un peu Cerbère pour me changer les idées. Il m'avait détruite. Pourquoi ne pas me l'avoir dit avant ? Je ne comprenais pas. Je rentrais dans ma chambre, quelque peu épuisée. J'avais hâte de prendre ma douche. Lorsque je prenais mes affaires, je tournais la tête vers ma table de nuit. Il y avait une lettre. Je déposais mes affaires sur mon lit et prenais l'enveloppe entre mes mains. Je l'ouvrais, et lisais la lettre:

Chère Jiu,

J'aimerais finir sur une belle note avec toi.
Bien que tu me détestes, je ne veux pas que notre relation se finisse comme cela.

Je te propose alors de venir me rejoindre sur le toit du château, où bien avant, nous nous étions disputés.

Porte l'une de tes plus belles robes, car tu es ma princesse.

J'espère que tu accepteras mon invitation.

Si le cas contraire se produit, je te souhaite une bonne nuit. Je viendrais te réveiller avant le lever du soleil. Je veux que tu prennes une douche et que tu viennes me rejoindre aux Puits des Âmes rien qu'avec un peignoir.

Le Diable, ou plutôt,

Jimin.

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Comme monsieur voulait, je portais une robe simple, blanche et fluide. J'étais quelque peu stressée. Je ne savais pourquoi. Je sortais de ma chambre et marchais dans le château. Arrivé devant la porte de la grande tour, je montais les milliers d'escaliers. Je n'avais pas mangé. J'avais faim. Une fois arrivé au bout du tunnel, je marchais sur le toit. Il faisait frais. Le ciel était noir, mais j'aperçus devant moi, un spectacle. Monsieur Park avait dressé une table, rien que pour nous deux. Il y avait deux chaises et une table ronde avec par-dessus une nappe rouge, brodé d'or. Je trouvais ça touchant. Il ne m'avait pas encore vue. Il mettait les couverts. Il était si bien habillé: il portait un costard qui lui ajusté la taille et faisait ressortir ses formes dont son dos en V. De même pour son pantalon qui faisait ressortir ses cuisses et son fessier. J'étais sous le charme.

Il se retourna et m'aperçut. Il se dirigea vers moi et me prenais la main. Il y déposa un doux baiser qui avait pour effet de réveiller les papillons de leurs cocons dans mon ventre.

-Tu es magnifique. Avoua-t-il.

-Vous aussi.

Nous étions tout les deux entrain de rougir. Il croisa ses doigts entre les miens et nous nous dirigions vers la table. Ses compliments me faisaient plaisir, mais je me rappelais sans cesse demain matin. Autant en profiter. Non ?