𝔏𝔢𝔰𝔰𝔬𝔫𝔰. ᵖᵃʳᵏ ʲⁱᵐⁱⁿ ✔︎

ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 𝔡𝔢𝔲𝔵

PDV Jiu:

Je montais dans le bus, et constatais qu'il n'y avait plus de place. Puis j'aperçus une femme noir assise. Je m'approchais d'elle, lui pris le bras, et la dégagea de son siège.

-C'était ma place demoiselle ! Râlait-elle.

-T'en a pas besoin, reste debout sale noir.

Sale noir ?

Personne n'osait réagir, et temps mieux pour eux. J'écoutais de la musique avec mes écouteurs, et regardais le paysage. Il pleuvait aujourd'hui, un bon temps de merde. Je regardais l'heure, il était seize heures. Je m'étais lever il y avait seulement deux heures. J'avais encore la tête dans le cul. J'aperçus que mon arrêt allait bientôt arriver. J'appuyais alors sur le bouton rouge puis me levais. La noir me regardait très mal. Qu'est-ce qu'elle veut cette pute ?

La noir ?

Les portes s'ouvraient et je descendais sans rien dire.

La politesse ?

Je marchais jusqu'au bureau de tabac. Je rentrais à l'intérieur et me dirigeais vers la vendeuse.

-J'aimerais trois paquets de clopes. Demandais-je.

-Quel sorte ?

-Celle-ci. Disais-je en les pointant du doigt.

-D'accord.

Elle me prenait les trois paquets qu'elle déposa sur le comptoir.

-Ça vous fera 37€ s'il vous plaît. Vous payez par carte ?

-Ouais. Répondais-je.

Je payais puis prenais les trois paquets. Je me dirigeais vers la sortie.

-Merci, passez une bonne journée ! S'exclama la vendeuse.

Je ne répondais pas et sortis du tabac. Je pris mon briquet et une des cigarettes. Je la brûlais et la ramenais à ma bouche. Je commençais donc à fumer. Les cigarettes me devenaient de plus en plus chers. Trois paquets me faisaient cinq jours.

Trois paquets en 5 jours ?

Je marchais dans la rue, en direction de l'arrêt de bus. Mais le chemin était bloqué par deux hommes, se tenant la main, qui marchaient à deux à l'heure. Je commençais à bouillonner de l'intérieur. Je les poussais finalement pour passer.

-Vous pourriez faire attention ! Râlait un des hommes.

-Ferme-la espèce de gay.

Homophobe ?
Vulgaire ?

Je reçus un message, c'était l'homme de la vieille. J'avais eu pitié de lui. Dans ce message, il me demandait si demain, le soir, je serais disponible pour aller à un buffet chinois avec lui. J'acceptais avec plaisir. J'arrivais à l'arrêt de bus, et me blotti dans un coin. Un peu plus tard, j'aperçus mon bus arrivé. Alors, je jetais ma cigarette par terre et l'écrasais. Puis je montais dans le bus.

Pollueuse ?

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-Aller viens, on va se servir.

On se leva puis nous prenions ensemble nos assiettes. Chacun de son côté, nous garnissions notre assiette. Il y avait tellement de nourriture. J'avais si faim ! Une fois notre assiette remplie, nous repartions au fond de la salle. Il n'y avait pas beaucoup de monde, donc j'étais contente. Nous commencions à déguster nos plats, c'était si bon. Nous discutions.

-Quels sont tes passions ? Demanda-t-il.

-Je n'en ais pas vraiment. Et toi, quels sont tes passions ? Demandais-je.

-Je n'en ais pas vraiment non plus, mais j'aime beaucoup les jeux vidéos.

-Tu joues à quoi particulièrement ? Demandais-je.

-Des jeux de guerres. J'aime beaucoup ce genre de jeux quand ça se bagarre.

-Moi aussi j'aime ça, la violence dans les bagarres.

Moi aussi j'aime ça, la violence

-Et donc ton métier c'est barman ? Demanda-t-il.

-Oui, mais j'aime pas. Pour moi, c'est une baisse de moral quand je vois tout le monde s'amuser entre potes et t'as moi qui travaille jusqu'à tard.

-Tu n'aimes pas travailler ?

-Non, c'est chiant. Puis même certains clients me parler mal et me traité de pute.

Pute ?

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-Tu ne finis pas ton désert beauté ? Demanda-t-il.

-Non, je n'ai plus faim. Disais-je en repoussant mon assiette.

J'avais vue gros. Mon assiette était remplie de nourriture. Mais temps pis, je m'en foutais du gaspillage.

Tu t'en fou ?

-C'est du gaspillage. Pense aux gosses qui meurent de faim dans les pays pauvre. Me rappela-t-il.

-Je m'en fou. Ils ont qu'à venir ici et bouffer.

Gaspilleuse ?

-D'accord. Et bien alors viens avec moi, je vais payer l'addition puis tu viendras chez moi.

-Cool.

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Nous rentrions tout les deux dans la voiture, puis il l'avait démarré. Il commença à rouler, et prendre la voix rapide. Il accélérait de plus en plus.

Moi aussi j'aime ça, la violence
Vraiment ?

Sale noir ?
Raciste ?

La politesse ?

Fumeuse ?

Homophobe ?

Vulgaire ?

Pollueuse ?

Pute ?

Gaspilleuse ?

Tu n'étais qu'une petite merde, Jiu.
Tu ne méritais pas de vivre plus longtemps.
J'étais navré de te le faire apprendre,
mais c'était la fin pour toi.

Devant nous se trouver un grand camion transportant des voitures. Nous étions juste derrière lui. Dans la nuit, on voyait presque rien. Mais je remarquais que les sangles sur lequel les voitures étaient attachées commençaient à se casser. Puis, une première voiture se détachait du camion et nous percuta. S'ensuit de la suite des voitures qui nous écrasaient. Ma respiration devenait de plus en plus difficile, sachant que les bagnoles continuaient de nous tomber dessus. Je n'avais plus de souffle, je voyais la lumière au bout du tunnel...

À suivre...