ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 𝔮𝔲𝔞𝔱𝔬𝔯𝔷𝔢

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PDV Jiu:

Je tournais en rond dans mon lit, essayant de dormir. Je pensais à ma relation avec Monsieur Park. Cela faisait environ deux semaines que j'étais dans les Enfers. À vrais dire, je ne comptais plus les jours. Monsieur Park était devenu plus doux qu'avant. Depuis, je n'avais plus reparlé de ce garçon ce soir là. J'avais été dégoûtée par son comportement, à violer une pauvre petite fille. Monsieur Park avait raison. Il m'avait ouvert les yeux. Je commençais à l'apprécier de plus en plus. J'espérais que ce lien allait réellement ce créer. Un lien bien plus fort...

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Nous étions entrain de trier des documents avec Monsieur Park. J'étais désespérée de voir autant de paperasses sur un seul bureau. Il prenait un livre, et l'ouvrit. Il lisait l'intérieur. Je ne savais pas de quoi il s'agissait.

-Je m'en doutais. Remarqua-t-il.

-De quoi ? Demandais-je.

-Si tu aurais été tombé dans l'un des deux gouffres, ton âme aurait été prisonnière, sois par le travail forcé, sois par le feu. Expliquait-il.

-Merci encore, pour ce jour-là...

-C'est normal. Répondait-il simplement.

Tandis qu'il rangeait son livre, je prenais toutes les cartes d'identités perdu.

-Où devrais-je les mettre ? Demandais-je.

-Dans le tiroir, ça doit être le troisième en partant du haut.

J'ouvrais un tiroir et les rangeais par ordre alphabétique. Cela me rappelais celle de Monsieur Park. Je ne savais toujours pas où elle était d'ailleurs. Je ne l'avais pas revue depuis. Je finissais de ranger les cartes d'identités et refermais le tiroir. J'ouvris alors un énième tiroir où il devait y avoir normalement celle de Monsieur Park. Elle n'y était plus. Il devait l'avoir caché...

-Qu'est-ce que tu cherches ? Demanda-t-il en refermant le tiroir.

-Je recherchais votre carte d'identité. Rien de mal.

-Il ne faut surtout pas la perdre. Disa-t-il.

Il sortait de sa poche intérieur de sa veste sa carte d'identité et me la donna.

-Merci. Disais-je.

Je la regardais. Rien n'avais changer. Cependant, la photo de lui était actuelle. Je remarquais un "problème" après réflexion.

-Si cette carte d'identité à été créer pendant que vous étiez humain, pourquoi ce n'est pas une photo de vous à dix-huit ans ? Demandais-je.

-J'ai la possibilité de refaire ma carte d'identité. Et j'ai choisis ma tête actuelle. Car je trouvais que mon visage à dix-huit ans n'était pas beau.

-C'est faux...

Il releva d'un coup la tête, surpris. Je n'osais rien dire. Je lui donnais sa carte d'identité et me plaçais derrière lui. Je mettais mes bras sur le rebords de la fenêtre. Je regardais le paysage. Lui, rangeait toujours ses papiers. Puis une fois fini, il se plaçait à côté de moi. Je repensais à mon amie, qui me croyait morte. C'était le cas de son point de vue, mais même si j'allais rattaquer une nouvelle vie et ma dernière, je ne serais qu'un bébé, tandis qu'elle sera toujours une adulte. Ça m'attristais beaucoup.

-Ça ne vas pas ? Demanda Monsieur Park.

-Je vais bien. Répondais-je, simplement.

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𝔏𝔢𝔰𝔰𝔬𝔫𝔰. ᵖᵃʳᵏ ʲⁱᵐⁱⁿ  ✔︎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant