ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 𝔫𝔢𝔲𝔣

388 32 6
                                    

PDV Jimin:

Je sortais de la douche, avec un peignoir. J'étais tellement énervé. Je me dirigeais vers la fenêtre de ma chambre, et observais Jiu, assise contre l'arbre. Quelle petite garce. Si j'aurais pu, je l'aurais déjà tuer. Mais elle aurait retrouvé le monde des humains avec toujours sa mentalité de merde. Ça ne faisait qu'une semaine qu'elle était là, mais ça en devient insoutenable psychologiquement. J'avais commencé à gagner sa confiance, mais elle avait brisé le peu que j'avais envers elle. Les humains sont le seul contact que je peux avoir en Enfers. C'étais ma seul compagnie. Le reste du temps, je restais seul.

Je me dirigeais vers la salle de la sphère. Une fois là-bas, je fermais à clé la porte. Je poussais les rideaux et regardais plus en détail l'état de la sphère. Elle n'a rien, heureusement. Sinon, je pensais que je l'aurais torturé sans pitié. Je regardais l'historique de la sphère, et je m'observais mettre une lettre dans un casier.

Cette époque...

Qu'est-ce que je voulais y retourner. Je me souviendrais toujours de ce jour où je lui avais déposé cette lettre. Elle était si heureuse. Elle m'étouffait d'amour. J'en étais presque fou, si ce n'était pas le cas. C'était en partie grâce à elle que je gardais ma beauté de jeunesse éternelle. J'aurais pu tomber sous le charme de millions d'autres femmes, mais non, il fallait que ça tombe sur elle... Depuis le temps, je ne l'aimais plus suite à notre séparation. Mais je l'avais toujours quelque part dans mon cœur. Elle me manquait tellement. Je voulais vraiment l'avoir là, dans mes bras, blotti, sentant son doux parfum, mais non. À la place je me payais une pauvre gamine de ce monde d'humain.

Je soupirais. Je déposais ma main sur la sphère et fermais les yeux. Je ne pensais qu'à elle, puis, en ouvrant mes paupières, je l'aperçus. Elle était avec moi, dans mes bras. C'était le jour où nous nous étions mis ensemble. Mais pas pour longtemps, tous ça à cause de ses supérieurs qui lui en interdisaient...

J'étais devenue par leur part ce que j'étais maintenant... rien que le Diable.

_________________________

J'avais fini par avoir pitié d'elle. Il faisait vraiment froid cette nuit. Elle était dans mes bras, je la portais comme une princesse, bien qu'elle ne l'était pas. Je fermais la porte du salon avec mon pied, et m'avançais près de mon canapé. En l'ayant dans mes bras, ça m'avais rappelé Aphrodite. Mais ce n'est pas elle, malheureusement. Je déposais Jiu sur le canapé. Je mettais par la suite plus de bois dans la cheminée, pour qu'il faisait plus chaud dans la pièce. Je prenais aussi une couverture, rangé dans un placard. Je la déposais délicatement sur elle. Puis, je m'asseyais près d'elle. Je regardais son visage, scrutant chaque millimètres. En y pensant, elle était plutôt...jolie ? Qu'est-ce que je me disais moi ! Je l'observais ouvrir les yeux. J'avais commencé à paniquer, mais je restais indifférent.

-Monsieur Park ? Demanda-t-elle, endormi.

-Rendors-toi.

-Je ne suis plus dehors ?

-Non, je...j'ai lever ta punition. Avouais-je, quelque peu honteux d'avoir craqué.

-J'ai si faim... Râlait-elle, en grimaçant.

J'entendais son estomac gargouiller. J'eus un pincement au cœur tout de même. Mais il fallait que je gardais la tête haute. Il ne lui restait que huit jours à tenir.

-Arrête de te plaindre s'il te plaît. Rendors-toi j'ai dis. Ordonnais-je.

Elle était à moitié endormi. Elle gardait toujours ses yeux fermés. J'arrangerais sa couverture, et la déposais sur ses épaules dénudées. Pendant ma manipulation, ma main avait été en contact avec sa peau, elle est douce...

𝔏𝔢𝔰𝔰𝔬𝔫𝔰. ᵖᵃʳᵏ ʲⁱᵐⁱⁿ  ✔︎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant