ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 𝔱𝔯𝔬𝔦𝔰

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PDV Jiu:

Mes yeux s'ouvraient, doucement. J'avais très mal à la tête. Je regardais autour de moi. J'étais seule, dans une très vaste pièce, avec pourtant aucun meuble. Elle était ronde, ce qui me faisait penser à un donjon. Il n'y avait que moi. En face de ma personne, ce trouver d'immenses porte en bois. J'étais contre un mur, en hauteur, les poignets reliés à des chaînes. J'étais littéralement suspendu dans le vide, à plusieurs mètres du sol. J'avais toujours mes vêtements de la soirée: ma robe près du corps. J'avais aussi très chaud, et j'entendais des bruits bizarres derrière mon dos, comme une ébullition. Je levais la tête vers le plafond qui était tout aussi haut. Mais je m'aperçus que quelques mètres au-dessus de ma tête se trouvait une fenêtre, seulement, elle n'avait pas de vitre. C'était comme un groupe trou dans le mur. Puis je me rappelais des événements précédents. J'étais sensé être morte, pourquoi ne l'étais-je pas ? Je me rendais compte que mon accident aurait dû me laisser des séquelles. Je regardais alors mes jambes, et en effet, elles avaient pleins de bandages. Qui aurait pu me soigner ? Je commençais à paniquer. Devenais-je folle ? Pourquoi étais-je là ? Où étais-je ?

-Au secours ! Hurlais-je une première fois.

La seule réponse que j'eus, était mon écho.

-Il y a quelqu'un ? Demandais-je plus calmement.

Je pensais que oui, pour la première fois, j'avais peur...

-Aidez-moi s'il vous plaît ! Je suis apeurée... Retentais-je.

Les larmes commençaient à me monter aux yeux.

-Je vous en supplie... Chuchotais-je.

Ne pleure pas, tout vas bien ce passer.
J'arrive bientôt, sois patiente.

Je relevais la tête, mais toujours personne. Quel était cette voix ? Elle m'avait parut si réel. Ce n'était surment que le fruit de mon imagination. Je perdais espoir, et restais là tête baissée. Puis, j'entendais les portes s'ouvrir. Elles grinçaient beaucoup. Je relevais la tête et regardais en bas. C'était un homme, qui m'avais l'air plutôt grand. Il portait un beau costard noir et une chemise blanche. Ses cheveux et ses yeux étaient si ténébreux. Il poussait les deux portes en même temps. Elle était immense, comment pouvait-il avoir autant de force pour les poussées ? Puis, il me regardait. J'avais eu un sentiment dans mon corps qui était comme si une entité prenait possession de moi. Il commençait à refermer les portes.

-Aidez-moi monsieur je vous en supplie ! Ces chaînes me font mal, puis j'ai le vertige et le sol commence à me manq-

-Pourrais-tu te taire s'il te plaît ? Demanda-t-il. Tu m'agaces déjà.

Il poussa d'une violence inouïe les deux portes. Le bruit sourd était en écho, pour bien me casser les oreilles. Des morceaux de pierres tomber même du plafond. Il soupira.

-C'est pas possible. Venez me nettoyer ça s'il vous plaît ! Demanda-t-il à je ne savais qui.

J'entendais des bruits derrière mon dos qui me faisait stresser. Puis, deux énormes chauves-souris rentraient dans le donjon. Elles prenaient avec leurs pattes les bouts de pierre tombé plus tôt du plafond.

-Faites-les moi brûler dans les chutes. Ordonna-t-il.

D'une minute à l'autre, les animaux repartaient. Il m'adressait un second regard.

-Qui êtes-vous ? Aidez-moi à descendre s'il vous plaît !!! Suppliais-je.

-Tu es plus polie ici que dans le monde extérieur. Intéressant...

Il avait beau l'air charmant, il me faisait tout de même très peur. Il se rapprocha de mon mur, et une fois devant, il appuyait sur une des pierres dans le mur. Les chaînes lâchaient directement mes poignets, et j'étais jeter dans le vide. Je hurlais de toute mes forces, jusqu'à ce que j'atterrisais au sol, sur mes jambes. J'étais si impressionné. Comment était-ce possible que je ne m'étais faite aucune égratignure ?

-Tu ne ressens pas la douleur. Disa-t-il.

-Vous lisez dans mes pensées ?

-Oui, et je communique à travers. Je peux aussi te voir à partir de ma pensée. Rajouta-t-il.

-Où suis-je ? Qui êtes-vous ?

-Tu es en Enfer.

-Quoi !? Pourquoi !? J'ai fait quoi ?

-Cesse de poser des questions sans utilité. Je me charge de te remettre en place.

-Comment ça !? Vous n'êtes pas mon père ! M'exclamais-je.

-Personne ne t'as éduqué correctement.
Alors écoute moi bien...

Il se rapprocha de moi et me prit le bras d'une grande violence. Sa peau était assez chaude, plus que la normale, mais elle ne me brûlait pas. En revanche, il me faisait très mal.

-Aïe, arrêtez, vous me faites mal ! M'exclamais-je.

-Je pensais que tu aimais la violence ? Mmh ? Quand tu as possibilité de mettre des coups de poing ou de dans le ventre à ton adversaire.

-Je n'aime pas la violence comme ça ! Lâche-moi, espèce de pervers ! Râlais-je en me débattant.

Il hurla contre moi. J'avais peur alors j'avais préféré me la fermer. Je lui adressais un regard, ses yeux devenaient rouge.

-Tu aimais la violence, alors moi aussi je vais être violent. Tu étais vulgaire, alors moi aussi je vais être vulgaire ! En tant que Diable, je t'ais fait mourir car dans ce monde, tu n'étais qu'une petite merde ! Tu n'es pas assez mature pour comprendre la vie ! Alors au lieu de te laisser vivre et pourrir la vie d'autrui, tu vas rester avec moi dans les Enfers et apprendre à devenir moins conne qu'avant ! Est-ce clair !? Disa-t-il en haussant la voix.

Je hochais la tête. Il me relâcha, et lorsqu'il cligna des yeux, ils n'étaient plus rouge, mais noir.

-Je ne suis pas sensé sentir la douleur... Me plaignais-je en me touchant l'avant-bras.

-Non, à par si elle vient de moi. Disa-t-il plus calmement.

Il soupira, puis reprit la conversation:

-Tu auras des règles à respecter. Et tant que tu ne seras pas devenu plus grande dans ta tête, tu ne sortiras pas des Enfers.

À suivre...

𝔏𝔢𝔰𝔰𝔬𝔫𝔰. ᵖᵃʳᵏ ʲⁱᵐⁱⁿ  ✔︎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant