CE QUE MON COEUR DÉSIRE

Chapitre 4

--- Point de vue d'Angelo ---

"Secrétaire : Vous êtes plus courageux que vous ne le pensez.

Tout ce travail que vous faites avec votre père, tout ce que vous supportez, c'est tout à votre honneur."

J'étais plus jeune que Martha, mais cela n'avait jamais été une gêne pour elle de me vouvoyer.

Nous étions installés dans la salle de réunion du prestigieux cabinet d'avocat de mon père.

Nous venions de terminer la mise à jour de mon agenda pour les semaines à venir, après avoir réalisé un débrief de la semaine passée et des éternelles esclandres de mon père.

"Moi : Merci pour votre précieux soutien Martha.

Secrétaire : Vous êtes un très bon patron. Je ne peux donc pas faire autrement! (Rires)

Merci à vous pour votre confiance.

Moi : Avez-vous des choses à rajouter?

Secrétaire: Tout est clair monsieur. N'oubliez pas le déjeuner avec votre sœur."

Je regardai l'heure.

"Moi : En effet, j'y vais de ce pas. Merci Martha.

Secrétaire : Merci à vous! Mes salutations à Giuliana.

Moi : Je n'y manquerai pas."
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Quelques minutes plus tard, dans un luxueux restaurant, au sein d'un palace parisien oû la famille a ses habitudes :

"Giuliana : Je suis heureuse que tu aies pu te libérer.

Moi : Je suis très heureux de te voir!

Comment vas-tu?

Giuliana : Très bien et toi?

Moi : Le jour J approche à grand pas.

Giuliana : Dans moins de trois mois je serai enfin mariée!!! Il était temps!

Je ne serai plus taxée de vieille fille! (Rires)

A ce sujet : tu ne m'as toujours pas dit si tu viendrais accompagné petit frère...

Moi : (calmement) Je viendrais seul.

Giuliana : Ne me dis pas que maman n'a toujours pas réussi à te fiancer à la prestigieuse Alexandra! (Rires)

Moi : (Rires) Cela n'arrivera pas.

Giuliana : (soupirant) J'ai hâte de rencontrer celle qui pourra enfin faire battre ton cœur de pierre et redessiner un doux sourire sur ce visage endurci.

Moi : Je ne pense pas avoir un cœur de pierre. Ne t'inquiètes pas. Je te la présenterai en premier lieu!

Je te l'ai toujours promis.

Giuliana : Sur ce point là, je suis sûre que tu dis vrai, vu les parents que nous avons! (Rires)

Moi : Père refuse toujours que tu intègres le cabinet?

Giuliana : (blasée) Tu le connais.

(prenant une grosse voix et un air condescendant) Qu'est que ce qu'une bonne femme aurait à faire dans les affaires? Qui plus est dans mon prestigieux cabinet!"

On rit, c'est ce qu'il y avait de mieux à faire dans cette situation.

"Giuliana : (Balayant cette idée d'un revers de la main) Je suis enfin passée à autre chose.