Chapitre 17

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--- Point de vue de Diego ---

Deux jours plus tard 

J'observais par la fenêtre le déchargement des dernières caisses effectué par Calvin et Karly.

Comment pouvait-il la laisser faire ça? 

"Anna : Si tu es là, c'est que tu as pu tout remettre en ordre. 

Moi : (durement) Ce n'est pas le moment, Anna. 

Anna : Tu es toujours en colère après moi? 

Diego : Je préfère mettre ça sous le coup de l'immaturité. 

Anna : (triste) Donc c'est être immature d'empêcher son oncle de déprimer à mort?" 

Je me tourna vers elle et la regarda sévèrement. 

"Anna : Désolée tonton…

C'était maladroit de parler de mort, alors que, justement…

Moi : (l'interrompant, agacé) Anna.

Anna : (tentant de regarder par la fenêtre) Qui tu regardes comme ça tonton?" 

Je décidai de m'en éloigner. 

"Anna : (triste) Tonton…

Diego : (durement) Ça suffit maintenant Anna.

Je ne demande à personne de me comprendre, encore moins maintenant.

Anna : (en larmes - hystérique) Tu sais quoi tonton?

J'aurais dû te laisser pleurnicher encore et encore pour une fille morte il y a des années!!!!!

Tu mérites de rester seul et que personne ne t'aime!!!!" 

Et elle quitta précipitamment la pièce.
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Le concours de cuisine s'était très bien passé.

Mamie Anne était ravie.

Nous nous étions également régalés.

A ma grande surprise, Calvin et Karly ne se s'étaient pas quittés, ce qui ne contribua pas à améliorer mon humeur.

Ma sœur se rapprocha de moi.

Nous échangeâmes à voix basse. 

"Giuliana : Tu prends plaisir à tyranniser celle qui t'a toujours idéalisé?

Que t'arrive-t-il Diego? 

Diego : (agacé) Pourquoi vous obstinez-vous à vous mêler de ce qui ne vous regarde pas?" 

Elle se tourna vers moi, ahurie. 

"Giuliana : Il est vrai que cette période de l'année a toujours été difficile pour toi.

Nous en avons toujours eu conscience.

Mais là, tu dépasses les bornes!!!"

Et elle s'éloigna en trombe. 
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Je faisais les cents pas à l'extérieur. 

"Terrence : Qu'est ce qui t'arrive mec?" 

Je ne répondis pas. 

"Terrence : Excuse-moi mais je suis obligé de te le dire, sinon, personne va le faire.

Franchement, mec, t'as une sale g*****." 

CE QUE MON COEUR DÉSIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant