Chapitre 39

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C'était la première fois de ma vie que je voyais une arme à feu.

Et c'était aussi la première fois qu'on me menaçait avec.

J'essayai de décoder le langage corporel de celui qui était censé être mon époux.

Rien.

Diego était complètement stoïque.

Je ne vais pas mourir comme ça Jésus!!!!!!!!!!!

Non, Diego m'aimait, j'en étais sûr!!!

Mais s'il devait choisir entre sa famille et moi???

"M. DI LAZIO : (rires) Il ne fera rien."

J'allai donc m'asseoir sur le fauteuil, face à lui, résignée.

Seigneur Jésus qu'est ce qui se passe ?

Aides-moi ô Jésus !

Je mis mes mains sur mon ventre.

Mon bébé !

Ô Jésus : sauves-nous !

"M. DI LAZIO : Bien. Je ne vais pas être long.

(Regardant mes mains sur mon ventre) Je ne peux pas me débarrasser de vous pour le moment.

Il est impératif que la fin de votre grossesse se passe sous les meilleures hospices.

(Ricanant) Sans frayeur.

Sans déshonneur."

Je regardai autour de moi, ahurie.

J'étais bien dans l'appartement que nous avions aménagé pour notre nouvelle vie à deux Diego et moi.

Je me sentais terriblement mal et seule, alors qu'il était là.

Lui.

L'homme qui était censé m'aimer et me protéger contre vents et marées.

Personne ne vient toquer à la porte d'entrée par inadvertance dans ce type d'immeuble.

Et je ne voyais rien d'assez proche de moi pour fracasser son crâne.

"M. DI LAZIO : Vous savez à quel point la famille est importante pour moi.*

Il se leva.

Je m'enfonceai alors dans le fauteuil, vraiment effrayée.

"M. DI LAZIO : (jouant avec son arme à feu) Vous savez, j'ai toujours enseigné à mon fils de n'avoir qu'une parole.

(Rires) Enseignement que je n'ai jamais appliqué moi-même."

Tout à coup, il pointa de nouveau son arme à feu sur moi, le visage fermé.

Jésuuuuuuuuuus!!!!!!!!!!!!!!!!!!

"M. DI LAZIO : Mon fils ne pourra jamais revenir totalement dans le droit chemin si je ne lui donne pas une bonne leçon."

Un coup de feu retentit.

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- Point de vue de Diego -


Neuf mois plus tard.

"Moi : Bonjour Mamie Anne."

Son visage était fermé.

Depuis qu'elle avait arrêté le traitement contre le cancer, ses humeurs étaient assez changeantes.

Elle écoutait inlassablement les mêmes cassettes de louanges que sa fille Marie lui mettait.

CE QUE MON COEUR DÉSIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant