Chapitre 6

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J'avais pensé tout haut, sans le vouloir.

"Diego : Quel genre de vie aurais-tu aimé avoir?"

Je l'observais attentivement.

Nous nous étions installés dans le salon, l'un en face de l'autre.

La lumière était tamisée.

La télévision était éteinte.

La fin de journée que nous avions passé ensemble avait comme contribué à changer un tant soit peu l'image que je me faisais de lui.

Diego me semblait moins protocolaire.

Il semblait beaucoup plus accessible.

Il semblait pratiquement être une autre personne.

Surtout sans ses costumes bien taillés.

"Moi : Une vie où passer du temps avec les êtres chers à mon cœur serait une priorité."

Il se contenta de me sourire avant de se lever et se diriger vers la cuisine.

Au loin :

"Diego : Souhaites-tu boire quelque chose en particulier?

Moi : De l'eau s'il te plait."

Il revint quelques secondes plus tard avec deux verres d'eau.

Un drôle de silence s'était installé entre nous.

Comme si chacun tentait de percer à jour ce que pensait l'autre.

"Diego : Je te remercie d'être venu.

Moi : (rires) Tu t'es plus occupé des enfants que moi finalement.

Diego : Ils étaient aussi très heureux de te voir.

Moi : Ils ont plus profité de toi qu'autre chose! (Rires)

Diego : (rires) J'essayes de passer un peu plus de temps avec eux dès que cela m'est possible.

Moi : Tu connais Charles et Stéphanie depuis longtemps?

Diego : A vrai dire... Nous nous sommes rencontrés par le biais du travail.

Moi : Dans le magasin de vêtement où nous nous sommes rencontrés la première fois?"

Oui, c'était volontaire de ma part.

Je voulais qu'il comprenne que je me rappellais parfaitement de notre première rencontre, et, savoir, surtout, si c'était réciproque.

Ça le fit rire.

Donc, c'était un oui.

"Diego : En effet.

Moi : Tu y travailles depuis longtemps?"

Il me lança un drôle de regard avant de jeter un coup d'œil à l'horloge.

"Diego : Tu dois rentrer à une heure précise?

Moi : (rires) Notre entretien est déjà terminé?"

Je ne sais pas pourquoi j'étais aussi directe avec lui ce soir.

Il ne me répondit pas.

Peut-être avais-je poussé le bouchon un peu trop loin niveau sympathie.

"Moi : Écoutes, je suis désolée. Je ne voulais pas paraître aussi familière."

Quelque chose en moi était tiraillée.

CE QUE MON COEUR DÉSIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant