Chapitre 13

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--- Point de vue de Diego ---

Karly fronça les sourcils.

Elle était comme dans une intense réflexion.

Néanmoins, elle ne perdit pas son calme.

Elle ne parut ni gênée, ni
paniquée.

Elle ne prit pas non plus peur.

Elle devait sans doute revenir d'un rendez-vous professionnel.

Les cheveux attachés, avec une belle tresse.

Son beau visage n'en était que plus mis en valeur de cette façon.

Mais pourquoi mettre des extensions?

Elle était déjà si belle, pourquoi avait-elle besoin d'autant s'apprêter?

Elle finit par reprendre la parole, calmement.

"Karly : (sourire) C'est donc ça, ta traversée du désert?"

Je ne pus m'empêcher de rire, et elle se joint à moi.

Comment faisait-elle pour toujours avoir les mots justes?

"Karly : (sourire) Je comprends mieux certaines choses maintenant.

Moi : Je t'écoute.

Karly : (rires) Je ne veux pas faire une étude de ta personnalité. Je ne suis pas psychologue!! (rires).

Je n'ai pas non plus de solutions concrètes à te proposer. Tout ce que je peux, tout ce que j'aimerai te dire maintenant plutôt, c'est merci.

Merci de m'avoir fait confiance. Merci de t'être ouvert à moi Diego. J'espère que cela t'a soulagé. J'espère sincèrement pouvoir te soutenir.

Je ne pourrais jamais saisir l'ampleur de la situation, ni ce que tu ressens actuellement. Tout ce que je peux te dire, c'est que je suis là.

Que c'est important pour moi et que je ne te laisserai pas tomber. Je suis persuadée que si Dieu a permis que l'on se rencontre, c'était pour une bonne raison."

Pourquoi me dire ça maintenant alors que je devais à tout prix m'éloigner d'elle?

Mon père était incontrôlable. La situation était incertaine. Je ne pouvais pas me permettre de la mettre en danger.

"Moi : Je pensais que cela t'aurait fait peur.

Karly : (surprise) Je dois avoir peur?"

Elle me dévisagea avant d'hausser les épaules.

"Karly : Dans la vie, nous avons tous le choix. De garder pour soi ou de partager.

Mais lorsque l'on partage, ce n'est pas pour effrayer, c'est pour être encouragé.

Moi : (me passant les mains dans les cheveux - surpris) Je ne m'attendais pas à cela."

Elle explosa de rire.

"Karly : Il vaut mieux que tu t'en ailles Diego. Je te parlerai sur le blog, si tu daignes te connecter."

Voir son sourire était ma plus grande force.

Ces mots trouvèrent un écho indescriptible en moi.

Se rendait-elle compte de ce qu'elle me disait?

"Karly : Ne t'inquiètes pas, je ne me mettrai pas en danger! (Rires)

Je ne préviendrais pas les flics. Je n'irai pas chercher à apprendre à tirer ou je ne sais quoi.

CE QUE MON COEUR DÉSIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant