CE QUE MON COEUR DÉSIRE

Chapitre 18

Je retournai dans la chambre de ma grand-mère, la lettre en main.

Je toquai avant d'entrer.

"Mamie Anne : Tu comptes encore crier?

Moi : (agacée) Mamie, tu n'as pas le droit de te mêler de ma vie... de mes relations...

De tout ce qui attrait de près ou de loin à une relation amoureuse.

Mamie Anne : (calmement) Et pourquoi cela t'énerve autant?

Moi : (très agacée) Je ne veux pas qu'on se serve de toi pour m'amadouer!!!

Mamie Anne : (posée) Rassures-toi mon ange.

Personne ne se sert de moi.

Surtout en ce qui te concerne.

Moi : (agacée) Pourquoi a-t-il eu besoin de passer par toi?

Mamie Anne : (rires) Il doit sans doute savoir, à quel point, parfois, tu peux être impulsive mon ange.

Moi : (énervée) Il aurait dû y réfléchir avant de me poser un lapin!!!

Mamie Anne : (calmement) Tout le monde peut faire des erreurs mon ange.

Même le plus spirituel des hommes restera toujours un homme avant tout, fait de faiblesses et de contradictions.

Moi : (énervée - en larmes) Mamie tu vas me dire qu'il lui a fallu 12 jours pour enfin venir me regarder dans les yeux et me demander pardon?

Tu trouves ça normal???"

Mamie Anne resta silencieuse.

"Moi : (essuyant mes larmes) Ça fait bien 12 jours mamie!

Quand tu dis que tu tiens à quelqu'un et qu'on a partagé ce qu'on a partagé, lui et moi, je suis désolée, mais on ne se comporte pas comme ça!!!

À me faire passer pour une fille qui aurait tout imaginer dans sa tête, en faisant comme si de rien n'était lorsqu'il me croisait à l'église!!

Il a eu plusieurs opportunités et il n'en a rien fait!!!!

Et ce lâche passe par toi pour tâter le terrain????

C'est hors de question!!!!

Mamie Anne : (après réflexion) Tu devrais aller prendre une douche bien chaude, comme tu aimes, et revenir me voir dans ma chambre.

Je t'attend mon ange, vas-y."

Elle ne me laissait pas vraiment le choix.

Je repartis en trombe vers ma chambre.
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Quelques minutes plus tard, dans la chambre de ma grand-mère :

"Moi : Est ce que tu l'as lu?

Mamie Anne : Non mon ange.

Je t'attendais.

Moi : (après avoir respiré un grand coup) Je suis désolée mamie.

Je n'étais pas énervée contre toi. Je te demande pardon."

Elle accepta que je me blottisse un instant dans ses bras.

Je ne pus empêcher mes larmes de couler à nouveau.

"Moi : Je ne sais pas pourquoi ça me fait autant mal...

Mamie Anne : Tu as dû partager des choses très profondes avec lui.

Le fait même de s'ouvrir est un don de soi.