Chapitre 9

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--- Point de vue de Diego ---

"Karly : (surprise) Comment ça, c'est toi Angelo?"

Elle me regarda, dubitative, avant de comprendre et de me fixer, stupéfaite.

"Karly : Angelo... Angelo?"

Je me passai nerveusement la main dans les cheveux.

Il fallait que j'aille jusqu'au bout.

Je me répétais cela calmement, en lui faisant face, yeux dans les yeux.

"Moi : Diego...Angelo DI LAZIO."

Elle me regarda longuement, les sourcils froncés.

"Karly : (murmurant) C'est juste impossible que ce soit toi..."

Je ne bronchai pas.

Je ne savais pas comment prendre cette remarque.

Elle me regarda attentivement, avant de poser une main sur sa bouche, sous le choc.

"Karly : (choquée) C'est vraiment toi? Mais comment c'est possible??????

Excuse-moi, mais : vous êtes si différents!!!!!!!"

Elle hésitait sans doute entre rire et courir.

Elle me regardait, comme pour trouver une orientation à prendre.

"Moi : C'est toi!!!!!!!!!!!!!!!!"

Elle finit par me sourire, avant de rire.

"Karly : Le grand, le mystérieux, l'inaccessible Maitre DI LAZIO a un blog où il parle et oû il partage librement! (Rires)

Ce n'est pas du tout l'image que j'avais de toi!!

Moi : (après réflexion) ...Je voulais que tu me vois tel que je suis réellement."

Je n'avais jamais été aussi vrai, aussi sincère, aussi authentique, qu'en ce moment même, face à celle qui fait battre mon cœur sans relâche.

Je ne pouvais pas l'expliquer, je ne le comprenais pas moi-même.

Toute cette histoire était invraisemblable.

"Karly : Je trouve ça fascinant!

Moi : (surpris) Vraiment?

Karly : (rires) Oui!! Tu n'es pas le genre de personne que j'imaginais pouvoir faire preuve d'autant d'audace!"

On ne pouvait pas faire plus direct.

Je lui étais reconnaissant de ne pas se moquer de moi, de toujours me prendre au sérieux.

"Karly : J'aimerai tout de même en savoir plus, tu veux bien?"

Comment peut-elle faire preuve d'autant de bienveillance?

"Moi : Je t'écoute.

Karly : M'avais-tu reconnu lors de notre première rencontre?"

Ces questions ne cachaient aucun reproche, aucun jugement, comme si elle cherchait simplement à comprendre, sans m'offenser.

A vrai dire, je n'aurais jamais imaginé qu'elle le prendrait comme ça.

"Moi : Je ne t'avais pas reconnu au premier abord.

Après ton départ, j'ai trouvé des cartes sur lesquelles était griffonné un nom.

Je les ai conservés.

Puis, quelques jours plus tard, lorsque je t'ai vu à l'église, et que je t'ai reconnu, j'ai fait le lien.

CE QUE MON COEUR DÉSIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant