Chapitre 12

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Un mois plus tard

--- Point de vue de Karly ---

"Eliza : (grand sourire) Tu es prête?"

La voiture venait de s'arrêter.

Je lui souris et elle me précéda à l'entrée du tapis rouge.

De mon siège, j'entendais la horde des flashs des photographes crépiter, près à capturer ces instants pour les publier dans les magazines du monde entier.

Mon ami Trina venait de sortir son album.

Celui-ci contenait une collaboration avec des membres de la 1ère chorale oû nous nous étions rencontrés faisant les chœurs, et notre trio, Trina, Kanell, et moi-même en tête d'affiche.

Kanell était déjà sur le tapis rouge.

Je devais la rejoindre avant que Trina fasse une entrée triomphante, au milieu de nous.

Malgré nos différentes carrières, nous avions toujours gardé contact et nous nous étions toujours soutenues, même si les journalistes imaginaient sans cesse des histoires de désaccords et de jalousies entre nous.

Toujours absurde.

Cela faisait trois semaines que j'étais aux Etats-Unis.

Trois semaines de travail acharnés.

Répétitions, représentations officielles, couvertures de magazine...

J'étais fière de lui apporter mon soutien et, sans mentir, j'ajouterai également que cela m'avait manqué.

Il était temps pour moi d'entrer en scène.

Je fis signe au chauffeur et quelques secondes plus tard, Eliza m'ouvrit la portière.
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Au même moment, à des kilomètres.

--- Point de vue de Diego ---

Il était plus de 5h du matin.

Je venais de terminer ma méditation matinale.

Je rejoins Riad au salon.

"Riad : (rires) Tu tombes pile au moment où elle va passer."

Riad suivait une cérémonie de remise de prix en direct d'artistes gospel aux Etats-Unis.

Il était incollable à ce sujet.

J'allai me servir un café avant de m'installer sur le petit bureau du salon afin de continuer à travailler sur mes dossiers.

Riad augmenta le volume de la télévision.

"Moi : (sans lever la tête) Tu es obligé d'écouter aussi fort?

Riad : (rires) Je m'en voudrais si ton ouïe de super-héros ratait une seule petite mélodie!"

Je secouais la tête.

Je pouvais reconnaître sa voix entre mille.

Mon téléphone m'indiqua la réception d'un message.

"Riad : (rires) Tu loupes quelque chose. La regarder ne te fera pas disparaître sous le parquet."

Je regardai la photo qu'il m'avait envoyée.

Elle était superbe.

Elle irradiait de bonheur auprès de ses amies.

Elle n'était pas au centre de la photo, pourtant, mon regard ne se posait que sur elle.

Elle était resplendissante.

CE QUE MON COEUR DÉSIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant