Le chemin jusqu'à la maison fut assez court. Une quinzaine de minutes selon moi. J'étais concentré à tenté de me souvenir de chaque détails par lesquelles on passait,
chaques tour / chemin / rue qu'on empruntait.Je ne pouvais plus faire confiance à aucune des personnes avec qui j'allais passer mon séjour. La moindre des choses serait de mémoriser le chemin pour m'enfuir.
Mikaela a posé sa tête sur mon épaule pendant que les garçons étaient sur leurs téléphones.
On n'a pas eu l'occasion de voir le chauffeur du van. Les sièges de devant et ceux de derrière étaient séparé par une grande vitre teintée. Une cloison qui m'avait aussi l'air de rendre l'autre partie de la pièce insonorisée.
Lorsque nous sommes arrivés devant la maison, il n'a pas parlé. Les portes automatique se sont ouvertes doucement et nous sommes descendu les uns après les autres.Ma méfiance s'est évaporée le temps d'un instant pour laisser toute la place possible à l'émerveillement. La maison était, magnifique. Je n'avais pas d'autres mots assez correcte pour la décrire. Elle était grande et moderne, cachée derrière des hectares d'arbres et une muraille aussi haute que celle d'une prison à haute sécurité.
Les autres contrairement à moi avaient l'air moins émerveillé. Ils devaient sûrement avoir l'habitude. Bien sûr je ne devais pas montrer mon choque alors j'ai fait comme les autres, j'ai tenté de garder mon regard concentré et impassible. Chacun pris ses affaires, les garçons et Mikaela partirent dans une course pour savoir lequel d'entre eux aurait la meilleure chambre.
Il ne restait donc plus que moi devant la maison. Enfin c'est ce que je croyais mais j'ai entendu Amary derrière moi prononcer mon nom.
Moi : [...] tu veux quoi ?
Lui : Il t'arrive quoi ?
J'en pouvais plus. J'étais en train de bouillonner de l'intérieur en tentant de me tempérer. Il fallait que ça sorte. Je m'apprêtais enfin à pouvoir déverser tout mon ressentiment envers lui.
Cette délivrance commença avec moi lâchant mon sac à même le sol. Mes mains étaient aussi tremblotante qu'une feuille en automne. J'ai inspiré par la bouche et mon corps s'est tourné vers lui sans tarder.Après ça mes actions sont vite devenues vaporeuses. Une sorte de rêve éveillé ou je pouvais enfin m'exprimer.
Lui : Wsh il t'arrive -
Avant qu'il ai le temps de pouvoir répéter sa phrase, ma main avait atterri sur sa joue. Comme je l'ai dit juste avant, tout était très flou et ça s'est passé très vite. Mon cerveau n'était plus du tout au contrôle. Tout passait par mon coeur.
Une gifle puis une autre. Puis, mon point qui s'affalât sur son visage encore et encore. Évidemment il tentait de me retenir sans me frapper mais ça ne suffisait pas. J'étais acharné et personne n'avait idée de pourquoi je faisais ça, même pas moi.
"Je te déteste" "menteur ! Menteur" « t'as même pas honte » « Diablo ! » « rapa tu mai ! » c'est un peu près tout ce que je me rappelai avoir dit pendant que j'essayais de lui faire du mal.
Bien sûr mon défoulement n'a pas durer. Amary est beaucoup plus expérimenté et fort. Il m'a fait une clé de bras dès qu'il en a eu l'occasion . Moi de l'autre côté je gigotais fort et maladroitement en espérant qu'il lâche prise. Mes hurlements ne s'étaient pas stoppés, j'ai juste commencé à crier "Lâche moi !! Lâche moi sale chien ! J'vais te tuer!"
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MOURIR POUR EXISTER ?
Non-FictionDyana Chãvez, 17 ans, dépressive, ravie de vous rencontrez. Mon frère est mort il y a quelques semaines et malgré la douleur que j'éprouve, une chose reste dans ma tête : je dois le venger. Faible et docile, j'ai du laisser tout ça de côté pour aff...