- Youssra : Donc dis nous tu vas partir où Hussein ?- Shayam : Déjà pourquoi partir ?
- Idrissa : Laissez le parler.
J'étais assis dans le salon de mon père , à regarder tout les Dinali qui me faisaient face. Après la soirée , ma mère s'était empressée de courir dire à mes frères et sœurs ce que je lui avais dis.
- Mais j'ai pas compris ? Vous faites les choquée là ? Tout le monde est parti , moi ça devient un problème ?
- Adjiy : On est partis de la maison, toi tu parles de changer de ville voir de pays.
- Continent si Abla veut même.
- Idrissa : Et comment on voit ton enfant nous ?
- Tu le verras t'inquiète pas.
- Adam : Arrête de faire comme si y'avait que papa devant toi.
- Ou ?
- Shayam : Hussein.
- Bref vous avez fini ?
- Zéna : Si il veut partir , laissez faire sa vie , il a 30 balais c'est bon.
- Pour une fois on est d'accord grande sœur.
- Adjiy : Comment tu peux dire des trucs comme ça Zéna? T'as compris que si il partait là on le reverra plus jamais ? Même quand il est c'est compliqué de le voir , alors là c'est fini , on deviendra vraiment une fratrie de 7 enfants.
- Ok et ça change quoi à l'histoire de base ? En faite j'ai capté , vous m'avez jamais voulu avec vous , mais ça vous enculerait de me voir loin de vous. C'est quoi le problème ? Vous avez peur de vous rendre compte que même si je me tailles cette famille elle va rester maudite jusqu'à la fin ? Vous avez besoin de garder la personne qu'on peut toujours accuser en cas de problème ? Cette réunion je m'en fou , je suis venu voir papa j'ai vu toute vos gueule ici , je suis restée par politesse. Je vais me barrer , peu importe ce que vous en pensez et Adjiy elle a raison , vous aurez plus de nouvelles de moi , dis-je en me levant. J'en rêve depuis gamin ce moment-là et vous savez même pas à quel point je suis content de me barrer loin de vous. Y'aura plus de sorti jusqu'à tard le soir pour éviter de rentrer dans ma propre maison , je vais plus me priver de manger pour éviter de voir les gens qui sont censée être mes sangs , plus de porte fermé à clé , plus de bagarres, plus éviter tout vos appels et invitations pour venir dans vos veilles maisons , tout simplement plus de Dinali.
J'ai pris ma veste qui était sur le fauteuil avant de me diriger vers Ali. Il m'avait félicité , et même si il devait avoir un seum immense , y'avait rien ni personne qui puisse briser le lien qu'on avait construit durant notre enfance. L'amour fraternel qu'on avait l'un pour l'autre passait avant tout , ça devançait même la haine qu'il devait ressentir à mon égard dû au fait que je sois le père du gosse de la femme qu'il aime. Je devrais lui en vouloir mais je pouvais pas , j'étais amoureux d'Abla et je comprenais parfaitement comment il avait pu se retrouver dans cette situation. C'était aussi impossible à expliquer que dure à comprendre , mais c'était comme ça , et on pouvait pas faire autrement.
- Appelle-moi quand tu veux toi.
- Ali : Ouais , oublie pas que je veux voir le gosse.
- Ça se fera mon frère.
Je lui ai serré la main avant de faire de même avec mon père. J'entendais ma mère pleurait derrière moi et dans quelques secondes , avant même que j'eus avoir le temps d'ouvrir la porte je savais que j'allais prendre une remarque.
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Abla , la vie en solitaire.
ActionAvoir de la douleur, c'est vivre, c'est en être, c'est y être encore. Abla Saran.