- Il a grandi de ouf.- Liyah : T'as vu ça.
Actuellement j'étais chez moi où se trouvait Chris , Sephora, Liyah , Mike et Aydan , ça m'avait fait tellement de bien de les retrouver.
- Liyah : T'es où maintenant ?
- Chez une copine.
- Liyah : Ah d'accord , Imad voulait te voir en plus.
- Ah bon ?
- Liyah : Ouais mais t'étais pas là.
Je comprenais pas du tout pourquoi il voulait me voir , et j'ai même pas cherché à comprendre.
- Allô ? Dis-je après avoir décrochée.
- Hussein : T'es où ?
- Chez moi pourquoi ?
- Hussein : Tu rentres quand ?
- J'ai l'impression de parler à mon fils.
- Hussein : Dis.
- Je sais pas Hussein , 23heures , voir minuit.
- Hussein : Quoi ? Et qui va te déposer ?
- Je sais pas.
- Hussein : Je vais chez mon père je te pétes après ?
- S'il te plaît.
- Hussein : Vas-y.
J'ai raccrochée avant de ranger mon téléphone et de bien profiter de ma famille. L'air de rien , c'était vraiment dure de vivre sans eux alors que je les voyais tout les jours depuis des années. Sephora avec qui je parlais toujours , Mike et ses cris , puis tout le tralala étaient des choses qui manquaient énormément à ma vie en ce moment. Maintenant, mon quotidien ne se résumait qu'à Hussein. D'ailleurs , je ne lui avais toujours pas parler de la raison pour laquelle j'étais venue chez lui de cette matière. Puis plus le temps passé , plus l'histoire d'Emefa perdait en crédibilité et je pensais vraiment à revenir chez moi. J'étais très bien avec Hussein , je dirais même qu'il comblait un peu le manque , à sa manière. Mais je commençais vraiment à avoir honte de la façon dont je m'étais imposé dans sa vie. Toute la soirée , en regardant Mike , Chris et Sephora mon envie s'est renforcée , mais j'ai préférée ne pas leur en parler , je ne voulais surtout pas leur faire de faux espoirs.
- Sephora : Tu reviens bientôt.
- Bien sûr.
- Chris : T'appelle quand t'es rentré.
- D'accord.
- Sephora : Tu fais attention Abla.
- Ne vous inquiétez pas.
Alors qu'Hussein m'attendait en bas , j'ai eu le droit à un bon discours de prévention pendant plus de 10 minutes. Évidemment son impatience n'a pas vraiment apprécié.
- Hussein : Ça fait une heure frère.
- C'est bon , dis-je en montant.
- Hussein : T'as intérêt a pas rater ton permis , je te le dis.
- Me saoules pas je t'ai forcée à rien.
- Hussein : Tu vas rentrer en transport ça va te faire tout drôle.
- Ouvre la porte j'y vais même à pied.
Il m'a toisé et a continuer à rouler sans me prêter la moindre importance et j'ai fais de même. Une fois arrivée à la maison , je me suis directement lavée avant d'aller au salon avec lui.
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Abla , la vie en solitaire.
ActionAvoir de la douleur, c'est vivre, c'est en être, c'est y être encore. Abla Saran.