ABLA.- Tout le monde : Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire Eva.
Elle a soufflée ses bougies avant de commencer un discours que tout le monde lui réclamait. J'avais ratée 16 de ses anniversaires, pouvoir assisté à son dix-huitième me rendait vraiment contente. Tellement , que j'en oubliais Hussein et le fait que je n'avais pas eu de nouvelles de lui depuis une semaine , j'ignorais carrément si il était rentré. Et à vrai dire je voulais pas savoir et ne plus du tout penser à lui , surtout pas à ce soir où je n'avais que pour seul idée , profiter de cette soirée que j'avais mis tant de temps à organiser.
- Ali : Abla.
- Pas ce soir s'il te plaît , dis-je en me retournant vers lui.
- Ali : Tu fais la star , c'était pour te dire que ta robe elle remonte mais tranquille reste comme ça.
J'ai baissée le regard et j'ai vu qu'effectivement , ma robe qui m'arrivait à la base peu en bas des genoux m'arrivait un peu plus bas que le haut de mes cuisses.
- Oh purée , merci Ali.
- Ali : Comment tu t'es fais ça ?
- Quoi ? Dis-je en fronçant les sourcils.
Alors que je m'attendais à une réponse orale il s'est approché de moi et a passé , par dessus le tissu de ma robe , ses doigts sur ma cicatrice. Dès que je l'ai sentie , j'ai littéralement tremblé tant je m'y attendais pas.
- Je l'ai depuis petite , dis-je en reculant.
- Ali : Tu mens.
- Pourquoi je mentirais ?
- Ali : J'aimerais aussi savoir Abla , tu crois que c'est la première fois que je vois tes jambes ?
Face à mon silence, il a soupiré avant de me tendre à boire. On a entamé un sujet totalement différent et pour une fois depuis des mois, j'ai eu l'impression de retrouver mon meuilleur ami. Je regrettais tellement l'époque où l'on se voyait et parlait tout les jours , sans qu'il y'est la moindre petite ambiguïté entre nous. Au final on a passé une très bonne soirée et à la fin de celle ci , moi et les autres avions aider à ranger la salle avant que je ne rendes la clé de celle-ci. Après ça , je suis allée déposer Lucie et Divine avant de rentrer chez mon père , où je résidais d'ailleurs en ce moment. J'avais dis à mon père que j'allais passer quelques jours ici , sans lui dire que je n'étais plus avec Hussein. Ni à lui , ni à Chris , ni à Sephora , et à personne en faite tant j'avais honte. J'ignorais encore combien de temps j'allais pouvoir vivre comme ça mais il était sure qu'un jour ou l'autre , j'allais devoir leur dire. En attendant , ses derniers temps mes journées ne ne se résumaient qu'aux recherches d'appartement. J'étais parti sur un coup de tête de chez Chris et Sephora , sans penser à ce qu'il adviendra de la suite et aujourd'hui je me sentais super conne. Mais j'avais même pas le temps de m'apitoyer sur mon sort , j'avais fais des choix qui me revenait fortement en pleine gueule et je devais là les assumer. Mon maigre salaire n'aidait en rien , mais bon , il fallait vraiment que je m'en sortes.
(...)
- Eva : Prends moi des gaufres aussi s'il te plaît.
- Tu vas manger les brioches qu'il y'a dans le placard oui.
- Eva : Merci grande soeur.
- C'est ça.
J'ai raccrochée avant de me garer et de sortir de ma voiture. Mon père étant en déplacement j'étais la seule de la maison à avoir une voiture , et donc la seule à pouvoir faire les courses. Bon ça me dérangeaient pas plus que ça , c'était plutôt le fait de sortir sous - 1 degrés qui me foutait le seum. Après avoir fais les courses , je suis vite rentrée chez moi pour pouvoir prendre une bonne douche chaude et me mettre sous la couette.
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Abla , la vie en solitaire.
ActionAvoir de la douleur, c'est vivre, c'est en être, c'est y être encore. Abla Saran.