- Le médecin : Elle a perdue énormément de sang , nous n'avons rien pu faire madame , je suis désolé.Mon cœur pendant quelques secondes c'était arrêter de battre , je venais de perdre ma mère.
- Le médecin : Votre mère se droguait ?
- Je ne sais pas.
- Le médecin : Une forte présence de LSD-
- Je ne sais pas monsieur, je veux juste voir ma mère , s'il vous plaît.
J'étais perdue entre la tristesse et le soulagement , cette femme, elle m'avait tant fait souffrir. Le docteur m'a sourit tristement avant de me ramener dans sa chambre et de me laisser seule. Son visage entier me terrorisait , elle me terrorisait, la drogue l'avait détruite. Depuis quelques temps , sa consommation c'était élargit , elle se droguait 2 fois plus qu'auparavant et ça se ressentais énormément. Elle angoissait tout le temps , sa nervosité était invivable, l'instabilité de son humeur ne rassurait pas et ses hallucinations, je penses bien que c'était ça le pire.
- Maman : Saran réveilles toi il y'a papa.
- Il est 04h maman , va te coucher.
- Maman : Lèves toi , viens dire bonjour à papa.
J'ai refusé et quelques secondes plus tard j'ai sentie qu'elle tirait mes cheveux.
- Tu me fais mal , dis-je en posant ma main sur la sienne.
- Maman : Tu te lèves maintenant , y'a papa au salon tu vas aller lui dire bonjour.
- Il est parti maman , il nous a laissé.
- Maman : Il est revenu pour nous , vas-y maintenant.
J'ai promis de me lever si elle me lâchait alors elle l'a fait. Je suis partis au salon avec elle mais comme je m'en doutais, il n'y avait personne.
- Y'a personne maman, dis-je en larmes.
- Maman : Il te regarde parle lui.
J'ai tourné ma tête vers elle en hochant la tête de gauche à droite avant qu'elle ne me gifle.
- Maman : Tu vas lui parler !
J'ai refusé encore une fois alors elle m'a balayé et je suis tombée au sol .Je refusais de parler à personne , voici la raison pour laquelle ma mère était en train de me frapper. Ce soir la je n'ai eu d'autres choix que de me soumettre à ses demandes , juste pour qu'elle me laisse tranquille . Toute la nuit j'ai parlé à personne , j'ai fais un thé qui n'a même pas était bu , j'ai nettoyer pour quelqu'un qui n'était même pas là.
- .. : Abla !
À peine ai-je eu le temps de me retourner que les bras de ma tante m'enlaçaient.
- Ma tante : Pourquoi elle nous a fait sa ? Dit-elle en pleurant.
- Je sais pas tata , je sais pas.
Elle pleurait dans mes bras , se lamentait d'avoir perdu sa sœur sans prendre la peine de me demander si j'allais bien , mais ça j'avais l'habitude . Aucun des membres de ma famille n'a vraiment pris la peine de m'écoutait , de prendre la peine de comprendre ce que j'endurais. L'affliction que je ressentais à cause de la perte de ma mère faisait peine à voir . Je ne supportais aucun de ses hypocrites qui me souhaitaient condoléances, ceux qui lorsque ma mère et moi avons était dans le besoin n'ont pas daigner a bouger le petit doigt . J'avais donc tenu à prendre le micro pour exprimer tout ce que je ressentais devant ma « famille ».
VOUS LISEZ
Abla , la vie en solitaire.
AzioneAvoir de la douleur, c'est vivre, c'est en être, c'est y être encore. Abla Saran.