Quelques jours étaient passées depuis ma soirée chez la famille d'Hussein et je me questionnais toujours autant sur mon état mental. Deux crises en trois semaines , ça faisait beaucoup et j'hésitais vraiment à contacter une psychiatre. Hussein lui agissait comme si de rien était , du moins devant moi , je le surprenais toujours à chercher les cause de mes crises sur internet. Sa barre de recherche était hilarante , si l'on était pas la fille aux « excès de colère, devient folle , casse tout d'un coup ». Mais bon qu'est-ce que je pouvais bien faire, ma mère me l'a dit , c'était mon destin.- Hussein : Abla y'a quelqu'un pour toi , cria-t-il.
- Qui ça ?
- Hussein : Viens voir.
Je me suis redressée avant de mettre un jogging et je suis descendue.
- Sory ? Qu'est-ce tu fais là ? Dis-je en la prenant dans mes bras.
- Sory : Hussein m'a dit que t'allais pas bien.
- Hussein : Bon à ce soir , dit-il en sortant.
- Si tu savais comment tu m'as manqué.
- Sory : T'avais juste à répondre à mes appels.
- Je t'ai dis de t'occuper de ta famille Sory.
- Sory : T'en fais partie.
- C'est vrai , tu veux manger quelque chose ?
- Sory : Non , ton petit ami m'a déjà demandé.
- Arête.
- Sory : Pourquoi des béquilles ?
- Je suis tombée dans les escaliers.
- Sory : Au point de ne plus pouvoir marcher ?
- C'est ce que je dis.
- Sory : Tu me caches trop de choses en ce moment.
- N'importe quoi.
- Sory : La raison pour laquelle t'es venue ici , tes béquilles , ta relation avec-
- Re-commence pas avec Hussein.
- Sory : J'allais dire Ali.
- Ali ? Dis-je en haussant un sourcil.
- Sory : Je t'ai dis qu'il me raconte tout à ton sujet.
- Quoi ? Donc tu savais qu'il m'aimait et tu m'as rien dit ?
- Sory : Je l'ai appris une semaine avant toi.
- Parce qu'il t'a même raconté comme ça s'est passée , je vois.
- Sory : M'en veux pas , tu peux pas dire que je t'avais pas prévenu.
- C'est mon frère de coeur.
- Sory : Bah tu viens de lui le briser le sien.
J'étais déjà bien mal et tout ce qu'elle disait ne faisait qu'empirer cela. Ali n'avait même pas cherché à se poser des question, il m'avait bloquée de partout sans même me laisser le temps de pouvoir lui parler. Cette histoire a tué toute notre relation qui cabossait déjà depuis un moment.
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Abla , la vie en solitaire.
ActionAvoir de la douleur, c'est vivre, c'est en être, c'est y être encore. Abla Saran.