(...) Deux semaines plus tard.- Avant tout , je vous remercierai jamais assez pour tout ce que vous avez fait pour moi. Vous êtes mes piliers et jamais , mais jamais je vous oublierais , jamais je ferais de vous un second choix parce que vous êtes vraiment tout pour moi.
- Sephora : Merci Abla , on t'aime aussi mais pourquoi tu nous dis tout ça ?
- Je ne pourrais jamais vivre avec Dela , je ne peux plus la voir , et ça vous n'arrivez pas à le comprendre. Mais je te demanderais jamais de faire un choix , dis-je à Chris , ça fait plusieurs mois que mon père me propose d'aller habitée chez lui-
- Chris : Et donc tu pars ?
- Pour vous oui.
- Sephora : Tu vas nous laisser ?
J'étais déjà tellement mal , j'avais l'impression d'être ingrate , que j'écrasais tout ce qu'ils avaient fait pour moi.
- Pas du tout Sephora et puis je passerais tout les week-end , mais Dela je peux vraiment pas. Je peux pas vivre avec une personne qui me parle de ma mère à chaque fois qu'elle en a l'envie , quelqu'un qui passe son temps à me chercher ou même me provoquer. Je me bats jamais , et j'essaie toujours de garder mon calme , mais avec elle c'est quasiment impossible.
- Dela : Elle ment pas , dit-elle en rentrant dans le salon.
- Chris : Je peux pas choisir entre vous deux.
- Dela : Tu l'as déjà fait il y'a quelques années Chris.
- Chris : J'ai choisi personne Dela.
- Encore une fois je te demandes pas de faire un choix , je vous demande juste d'accepter le mien.
- Sephora : Y'a pas d'autres solutions ?
- Dela : C'est elle ou moi.
J'avais pas envie de quitter Chris , Sephora et Mike. Pas envie de quitter cette maison , et encore moins Ali , mais j'avais pas besoin de Dela dans ma vie.
- Dela : Et ça me permettra d'éloigner Liam de nos parents.
- Chris : Il est où ?
- Dela : Chez son père.
- Écoute Chris , je sais que t'as l'impression de faire un choix , que tu m'abandonnes mais c'est moi qui part, pour le bien de cette famille.
Même si je m'expliquais , ils ne semblaient pas vraiment comprendre.
- Je vais prendre l'air, dis-je en sortant du salon.
J'ai mis mes claquettes et j'ai récupérée mes clés avant de sortir dehors pour aller chez Ali. Malgré tout ce qu'il se passait , j'essayais de ne pas m'écrouler , parce que me connaissant j'allais prendre des mois pour me relever.
- Ali : C'est qui ?
- Abla.
- Ali : Rentre.
- Comment va le plus beau ? Dis-je en entrant dans sa chambre.
- Ali : Qu'est-ce t'as fais ?
- J'ai pas le droit de te complimenter ?
- Ali : Non.
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Abla , la vie en solitaire.
ActionAvoir de la douleur, c'est vivre, c'est en être, c'est y être encore. Abla Saran.