Chapitre 13

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Bonjour ou Bonsoir, avant de commencer, je vais vous mettre une petite note pour vous y trouver.

En gras, les dialogues.

En italique, les actions des personnages liés à un dialogue.

♤ ♡ ◇ ♧ ☆

D'un pas félin, je me rapproche lentement de mon professeur qui m'observe en fronçant les sourcils. Puis, doucement, je fais glisser mon index sur sa mâchoire ce qui le fait reculer de surprise.

- Surpris ? Pourtant, ce n'est pas un contact très approfondi ... Alors que je ricane, je le vois devenir rouge de colère. Allons professeur, ce n'est pas grand-chose. En réalité, ce n'est rien comparé à la peur qu'on peut éprouver dans ce genre de moment. Vous voyez, vous avez déjà la chance de ne pas être observer avec ce type de regard qui vous fait pâlir et vous donne envie de vomir à chaque instant. Un sourire ironique apparait sur mon visage alors qu'il m'observe en silence, interdit. Savez-vous ce que c'est, professeur, que de savoir que la raison pour laquelle on se bat n'est que vaine ? Qu'il aurait été plus simple que ça n'arrive et que ce ne soit qu'un moment déplaisant, d'une vie ? Cette fois, mon sourire se fait plus léger, plus nostalgique, comme traverser par des souvenirs. Au final, j'ai été plus fort sur le moment et ce n'est jamais arrivé, à la limite, oui mais jamais arrivé grâce à ma magie, heureusement ou malheureusement ... Je me rapproche encore une fois doucement de lui, me postant juste en face, l'observant se braquer. Et puis, lorsque je suis sorti d'Azkaban, c'est l'une des premières choses que j'ai jetés aux oubliettes avec certaines de mes valeurs et conceptions, malgré que je me sois battu pour elles. Savez-vous comme je me suis senti libéré de l'avoir perdu ? J'ai même pensé : « Ouf, un moyen de pression en moins. ». Cette fois, je suis préparé à toutes éventualités. Je l'entends déglutir silencieusement. Je pense que vous êtes assez grand pour comprendre de quoi je parle, professeur mais je vais vous éviter la confusion ... Je parle de ce qu'on appelle la virginité, de toutes ses valeurs de pureté et de préservation. Cette nuit-là, je l'ai protégé et ça m'a couté cher. Un an de prison ! Mais qu'est un an dans une vie ?! Pas grand-chose mais pour moi, c'était suffisant pour comprendre qu'une telle chose était un poids. Je renifle du nez dédaigneusement. C'est d'ailleurs pour ça qu'à la première opportunité, je m'en suis débarrassé ! Et grâce à Charlie Weasley, très bon partenaire, j'ai eu mon opportunité. Puis ce fut des hommes, des femmes, peu importe.
- Vous ne devriez pas penser comme ça, Fleamont ...
- Oh vraiment ? Pourtant, elle ne m'a apporté que des malheurs, vous savez ? Je me dis souvent que si j'avais fait un choix différent, plus douloureux sur le moment, je n'aurais peut-être pas fini dans une cellule miteuse. Je vis son visage se décomposer à mes mots. Vous n'avez pas besoin de me plaindre, professeur, je ne me plains même pas moi-même ! Je trouve ça juste, risible, vous voyez ? J'y ai accordé énormément d'importance à une époque et puis, lorsque j'ai eu l'occasion, j'ai sauté dessus sans aucun hésitation. Cette première fois fut, étrange, délicieuse et torride en même temps. Fis-je finalement avec excitation.

Alors que je le remarque rougir à mes mots, avec agilité et rapidité, je lui vole un baiser.

- Vous voyez, ce n'est que physique et rien de plus ! Pas besoin d'en faire des caisses ...
- Vous avez osé, Fleamont, vous ... !
- Allons professeur, ce n'était pas énorme, juste un petit baisé de rien du tout ! Je le regarde un instant avec un sourire éblouissant avant de poser mon doigt sur ma lèvre e façon innocente. Ou peut-être que c'est réellement important ? Me questionnais-je avec curiosité. Dans tous les cas, ce n'est pas comme si c'était votre premier, n'est-ce pas ? En le voyant rougir d'embarras, pour la première fois depuis des lustres, je fus surpris. Nan, sérieusement ?! Si c'était votre premier baisé, cela veut il dire que vous êtes toujours puceau ? Lui demandais-je curieusement.
- Cela ne vous regarde pas ! S'époumona-t-il.
- Allons professeur, il n'y a que vous et moi, et puis vu où on en ait ! Lui dis-je en ricanant alors qu'il soupir profondément.
- Embrasser et baisser sont deux choses différentes, Fleamont.
- Oh donc vous êtes le genre romantique, on embrasse que ceux qu'on aime réellement. A vous voir, je n'aurais pas parié !
- Je n'arrive pas à croire que je parle de ce genre de chose avec vous ... Soupira-t-il.
- Pourquoi j'ai l'impression que ce sujet est tabou ? Je veux dire, je sais que je ne raconterais pas mes propres expériences personnelles, par respect pour mes partenaires mais je ne comprends pas pourquoi personne n'en parle ?!

Harry Bad BitchOù les histoires vivent. Découvrez maintenant