Harry Bad Bitch

Chapitre 14

Bonjour ou Bonsoir, avant de commencer, je vais vous mettre une petite note pour vous y trouver.

En gras, les dialogues.

En italique, les actions des personnages liés à un dialogue.

♤ ♡ ◇ ♧ ☆

Le temps passa inlassablement et les ASPICs approchaient à grand pas ... J'avoue, je ne pas suis stressé par cela puisque mes résultats étaient plus que satisfaisants, que je revoie souvent les bases en aidant des personnes quelconques des autres années, sans oublier les recherches que j'ai commencé à faire par plaisir, combien de nuit ai-je passé à lire à Poudlard ou dans mon manoir ? Je suis certes loin d'avoir lu tous les livres se trouvant dans les deux bibliothèques, néanmoins, une bonne partie ne serait pas mentir.

Pourtant, en ce moment, j'avais besoin d'être seul après encore une séance chez le psychomage, cette fois, je ne recherchais aucun réconfort. J'avais juste besoin de me poser quelque part, d'être seul, d'y repenser et de réfléchir. Avec le professionnel, je ne m'étais caché de rien, ayant totalement confiance envers les gobelins ainsi que le secret médical. Toutefois, les exercices qu'il m'avait donnés lors de notre dernière séance ne me plaisaient pas.

En général, je les faisais sans me plaindre ou rouspéter parce que ça m'amusais et que je savais en avoir besoin mais là, c'était beaucoup trop rapide pour moi. Oui, j'avais fait énormément de progrès mais je savais pertinemment qu'il y avait des choses auxquels je n'étais pas prêt à faire face notamment le fait de me livrer en toute honnêteté à des amis.

Pour moi, ce fut inimaginable ! De livrer certains de mes secrets les plus enfoui voire les plus honteux à une autre personne en espérant qu'elle ne le balancerait pas à droite et à gauche ?! Sans oublier que je devais en parler à un ami mais qu'actuellement, personne ne me venait en tête. Je m'étais certes familiarisé avec plusieurs personnes, au-delà de la barrière des maisons de Poudlard mais de là à les considérer comme des amis ? C'était beaucoup trop pour moi ...

Alors oui, il y avait Neville, Luna ou Ginny qui pouvaient rentrer dans cette catégorie mais là encore, je rouspétais parce que depuis mon arrivée, même avec eux, je n'avais jamais été moi-même. Ils ont été là lorsque beaucoup m'ont tourné le dos, je le reconnais volontiers mais le lien qu'ils avaient avec Harry Potter me retenait de tout leur avouer.

C'était quelque chose pour lequel j'avais beaucoup réfléchis, depuis notre dernier entretien et aucune réponse ou solution ne me venait. A chaque fois que j'ai voulue me lancer courageusement pour en finir une bonne fois pour toute, j'ai toujours reculé au dernier moment. Combien de fois Neville m'a regardé curieusement alors que je pensais être prêt à lui en parler, combien de fois Ginny m'a tapé les côtes pour me lancer, combien de fois Luna m'a lancé un sourire encourageant, attendant patiemment que je me lance ? La réponse est beaucoup trop de fois pour qu'on ne puisse compter ...

C'est donc pour ça que j'ai décidé de m'éloigner du château plein de bruit et de murmure qui ne me laisse jamais réellement en paix. Je m'y suis habitué, caché sous cette carapace que je considère impénétrable mais pas assez pour les laisser voir plus. Et sans hésitation, je me suis réfugié à la bordure de la forêt interdite où j'ai décidé d'observer silencieusement les sombrals, leur lançant de temps en temps une pomme ou un morceau de viande que les elfes m'ont si gentiment offert.

Je me suis détendu, du haut de mon perchoir aux racines secs et pas entretenu, à les regarder filer vers la nourriture. J'ai même souri tendrement, réellement, en voyant se bébé sombrals sachant à peine tenir debout, déambuler avec difficulté.

Avec tendresse, je me suis levé pour le caresser doucement, lui donnant une pomme rien qu'à lui qu'il dévora avec envie. Puis, je le regarde s'éloigner pour rejoindre sa mère qui a fini de se battre avec les autres pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Ce spectacle m'a quelque peu perdu, je ne sais comment ni pourquoi. Je ne saurais décrire ce que j'ai ressenti en les voyant ensemble.