Chapitre 5

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POV Odessa

* Mars 2008 *

La première chose que je remarque en me réveillant, c'est que j'ai les mains et les pieds attaché par de longues chaînes. La seconde, c'est que je suis dans une salle lugubre sombre et humide, je vois même un rat passé devant moi. Je prends une grande inspiration et me lève.

- Bon Ode ne panique pas regarde autour de toi analyse la situation. Me dis-je à moi-même.

Je regarde autour de moi et ne vois qu'une cellule vide enfin non il y a environ à 5 mettre de moi un lavabo, mais c'est tout.

En tendant l'oreille pour savoir si je peux me repérer avec les bruits extérieurs, j'entends des pas lourd arrivé dans ma direction. Je me plante droit comme un piqué et les attends.

Je vois deux hommes aussi musclé que des bodybuildeurs rentré avec une sorte de mini baignoire remplis d'eau. Puis un troisième plus sec que les deux autres mais musclé aussi. On peut voir ses abdos bien dessiné sous sa chemise qui le moule, vachement, soit disant passant.

- Laissé nous. Ordonne-t-il au bodybuildeur d'une voix rauque.

Les deux hommes ne discutent pas et laissent la baignoire à mes pieds et quittent la cellule.

- Qui êtes-vous ? Osais-je demander.

- Qui t'a donné l'autorisation de parlé ! Crie-t-il en s'avançant vers moi et en me donnant une claque.

Il m'attrape le visage d'une main et dit fermement.

- Temps que je ne t'ai pas dit que tu pouvais parler, tu ne parleras pas compris ?

Je lui crache à la figure et lui affiche mon plus beau sourire avant de dire.

- Je t'emmerde connard.

Je le vois alors viré au rouge. Il me donne un coup dans l'arrière des genoux ce qui me fait tout de suite tomber à genoux devant le bassin. Il m'attrape par les cheveux et plonge ma tête dans l'eau. J'ai à peine le temps de prendre ma respiration que je suis déjà immergée. Je l'entends alors vaguement faire un décompte à partir de cent quarante-cinq.

- Quatre, trois, deux, un. Il me fait remonter et se dirige vers le lavabo. Alors que j'essaie de récupérer une respiration normale. Cent quarante-cinq secondes. La durée pendant laquelle mon père a lutté sous l'eau avant de mourir. Selon l'autopsie, tu as transpercé sa crosse de l'aorte, sans le tuer. Non. Il a senti ses poumons se remplir d'eau pendant cent quarante-cinq secondes. Continue t'il en marchant à travers la pièce. Tout à l'heure, tu m'as demandé comment je m'appelais et bien, je m'appelle Prometheus. Mais sais tu pourquoi j'ai choisi ce nom ? Il s'accroupit face à moi. Il a défié l'omnipotence des dieux. Parce que comme toi, ils se croyaient juges, jury et bourreaux. Mais Prométhée leur a volé leur pouvoir.

- Si c'est ce que tu comptes me faire, tu vas devoir trouver mieux que ce que tu es en train de faire.

- C'est déjà fais. Me dit-il avec un sourire narquois. Et la seule façon d'arrêter ça, c'est d'avouer.

- Que j'ai tué ton père ?

- Non, ce serait trop banal. Dit il en se relevant. Je veux que tu me livres ton secret, Odessa. Je veux que tu avoues la seule chose que tu as peur de t'avouer.

- Combien de fois devrais-je répéter que j'ignore de quoi tu veux parler ? M'emportais-je.

- Très bien. Tu finiras par changer d'avis. Où en étions-nous ? Dit-il en revenant vers moi et en plongent ma tête dans le bassin. Cent quarante-cinq, cent quarante-quatre, cent quarante-trois, cent quarante-deux...

J-120Où les histoires vivent. Découvrez maintenant