En début de journée, le Dr Hyûga avait un regard triste. J'avais décidé de lui faire changer d'air mais je savais que ce que j'allais lui faire faire, était assez extrême.
- bon, on va où ?
- on va vous décoincer un peu !
- pardon ? Demande-t-elle un poil contrariéSes joues rosies et gonflées lui donnaient un air de gamin. Qu'elle est mignonne !
- alors d'après vous je suis quelqu'un de coincé ? Dit-elle en arcant un sourcil et en croisant les bras
- oui. Répondis-je franchement
- ah. Dit-elle avant d'afficher un sourire narquois, un nouveau sourire que je découvre
- c'est quoi ce sourire ? Dis-je dubitatif
- vous ne me connaissez pas assez pour savoir qu'en réalité je peux être très libre quand je le veux. Dit-elle avant de rireSon rire était éclatant et c'était le meilleur des sons pour mes oreilles.
- je vois, le Dr n'était en réalité pas celle que l'on croyait être.
- devant les autres je peux être très sérieuse mais si je le veux, je peux ne pas l'être. Je suis peut-être psychologue mais je suis loin d'être coincée
- bah c'est ce qu'on verra !On s'était alors lancés des regards provocateurs. Avant d'entamer cette journée, elle avait choisi d'aller dans un café. Je n'étais pas vraiment boisson chaude mais bon, je l'ai laissé choisir pour commencer, après tout c'est elle qui avait besoin de prendre l'air.
Assis dans un café, deux cafés aux lait à la main, personne ne parlait. Je ne voulais pas particulièrement discuter et ce silence ne me déplaisait pas. Faut dire qu'un silence n'est jamais mauvais tant qu'elle était là.
Je me suis rendu compte de mes pensées alors j'ai avalé de travers. Je me suis étouffé.
- vous allez bien M Uzumaki ? Dit-elle en me passant un verre d'eau que je prends
- merci ! Dis-je après avoir bu l'eau et repris mon souffleElle rit un peu. Un rire amusé cette fois-ci. J'ai eu l'impression d'être pris pour un imbécile sur ce coup là. Mon air, que je pense, contrarié, l'a fait se taire.
- je suis désolée. Dit-elle en rougissant puis en souriant tendrement, je ne voulais pas me moquer de vous, c'est juste que vous avez du café sur le visage et vous me rappeliez un souvenir lointain.
- ah. Dis-je en fermant les yeux, en fronçant légèrement les sourcils et en croisant les bras, fallait le dire plus tôt.
- je suis désolée. Dit-elle en baissant la tête
- je vous pardonne mais à une seule condition.
- laquelle ? Demande-t-elle en relevant la tête
- si vous arrêtez de me vouvoyer et que vous m'appelez par mon prénom.
- eh bien, je... En réalité, je...
- vous ne connaissez pas mon prénom ? Dis-je surpris, je suis pourtant votre patient !
- bah en vérité, mon père ne veut pas que j'ai des relations avec mes patients.
- quelle genre de relation avons-nous d'après vous ? Demandais je confus
- non ! Vous m'avez mal comprise ! Dit-elle en comprenant à quoi je faisais allusion.
- bah expliquez-moi.
- mon père souhaite que je sois très formelle avec mes patients, donc il ne veut pas que je les appelle par leurs prénoms, en vérité, depuis toute petite il m'interdit toute relation avec autrui et-
- pardon de vous interrompre mais j'ai l'impression que vous allez me raconter le pourquoi du comment de votre problème avec votre père et moi ce que j'ai accepté c'est de vous faire sortir votre père de la tête. Donc je vous en prie, ne parlons pas de votre père aujourd'hui.
- bon, si vous pensez que c'est ce qu'il y a de mieux à faire alors je suis pour. Dit-elle en souriant joyeusement
- bon, puisque vous ne pouvez pas être familière avec moi, c'est moi qui va être familier avec vous, je ne pense pas que votre père m'ait interdit de vous appeler par votre prénom
- non mais cette familiarité n'ira que dans un sens, cela ne vous dérange pas ?
- je n'ai pas vraiment d'avis là-dessus. Dis-je en m'adossant
- dans ce cas rien ne m'empêche de refuser, appelez-moi par mon prénom et tutoyez moi, Dit-elle avec un regard déterminé avant d'afficher un regard inquiet, par contre, moi je continuerai de vous appeler M Uzumaki et je vous vouvoierai.
- bah ça me va, il n'y a rien de chiant à appeler quelqu'un par son prénom que je le sache.
- bon, recommençons depuis le début puisqu'aujourd'hui je ne suis pas votre psy et vous n'êtes pas mon client, Dit-elle avant de me tendre la main, je m'appelle Hinata Hyûga, enchantée.
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Je te déteste parce que je t'aime [ NARUHINA 💝]
Hayran KurguElle représentait tout ce que je détestais et pourtant je n'ai pu m'empêcher de tomber désespérément amoureux d'elle. ~~~~~~~~~~~~~~><~~~~~~~~~~~~~ Voici mon prochain Naruhina. J'espère qu'il vous plaira. Je vous souhaite une bonne lecture.