Chapitre 38

13 1 23
                                    

Je crois que je vais finir par envoyer mon portable dans la stratosphère.

Depuis que j'ai remise à sa place cette grognasse il y a deux jours, je reçois plus de notifications que j'en ai jamais eu de toute ma vie.

Au début je trouvais ça mignon, ces petits mots d'encouragements et ces déclarations d'amour, ça me faisait rire.

Mais bon, quand ton téléphone sonne cinquante-six fois à la seconde, c'est juste très chiant.

Et COMME PAR HASARD, il fallait que mon téléphone reconditionné ai un bug qui m'empêche de le mettre en silencieux.

J'ai une migraine infernale à cause du bruit incessant du petit appareil diabolique.

Je ne prends même plus la peine de regarder ce qu'on m'a écrit, et encore moins de répondre.

Je soupire. Bon ça y est, j'en ai marre.

J'éteins mon phone, le met entre deux oreillers que je scotch ensembles, avant de jeter le tout au fin fond de mon placard.
Histoire d'être sûre.

Je met ma veste et sort de ma chambre.
Il faut que je prenne l'air.

Et c'est là que, COMME PAR HASARD, je tombe sur Katsukitkat.

Encore un coup de cette tordue d'auteur qui a décider de me pourrir la vie jusqu'au bout.
(Je ne vois pas de quoi tu parles 😇)
Je parle de ton imagination sans limite pour ce qui est de me casser les couilles.
(Comment tu parles !? 😯)
Pardon, de m'importuner.
(C'est mieux, oui.)
Tch.
(Bakugo sort de ce corps.)
(...)
(Ok, j'ai un esprit mal placé.)
Hein ? Pourquoi ? Je-
ATTENDS MAIS QUOI !? RAAH, MAIS T'ES DÉGUEULASSE !!
(I know. La faute à Wattpad.)

- Mochi ?

- Hein ? Qu'est-ce qui y'a ?

- Bah je sais pas, tu regarde le mur depuis deux minutes, et là t'es toute rouge.

- Ah oui, pardon, c'est l'auteur qui "m'importune".

- Ah, l'autre psychopathe ? Je compati.

- Merci.

Un silence gênant s'installe.

- Je... heu...

- Et sinon... Tu vas où comme ça ?

- Ah ? Heu, je sais pas trop, en fait. Je voulais juste prendre l'air.

- Je comprends. Et heu...

J'attends patiemment qu'il me dise ce qu'il voulait me dire.

- ...Je pourrais venir avec toi...?

J'accepte sa proposition en essayant de rester le plus calme possible extérieurement, mais à l'intérieur on dirait Mina, je vous jure.

Je l'attends dans le couloir cinq minutes, le temps qu'il se prépare. Puis nous sortons de l'internat le plus discrètement possible.

Une fois dehors, nous nous dirigons ensemble vers un endroit inconnu, suivant nos envies.

Nous parlons de tout et de rien, du corona, de la guerre en Ukraine, de l'inflation, de la canicule, les feux de forêts, les masques, Poutine, les prix de l'essence...
La vie de tous les jours, quoi.

(NdA : Désolée, j'étais obligée...)

Au bout d'une demi-heure de marche aléatoire, nous levons le regard pour nous rendre compte que nos pas nous ont amené jusqu'au centre commercial.

J'éclate de rire.

- Il faut croire qu'on est venus ici beaucoup trop de fois en peu de temps !

Il rit a son tour.

- Oui, il faut croire !

Nous rentrons à l'intérieur d'un commun accord, ne serait-ce que pour la climatisation.

Encore une fois nous divaguons sans but précis, toujours en parlant.

- J'te jure Michael Jackson est vivant ! (R ?)

- J'te croyais pas complotiste !

- Il y a tellement de choses sur moi que tu ne sais pas !

- Comme quoi, par exemple ?

- Hum... J'ai déjà fait de la danse classique quand j'étais petite !

- Ah bon ? Vraiment ?

- Oui ! Mais une seule année...

- Pourquoi ?

- Je... Mes parents avaient pas les moyens...

- Oh...

- C'est là que j'ai voulu devenir héroïne ! Pour pouvoir les aider !

Il sourit.

- C'est une noble cause. Ça ne m'étonne pas de toi.

Je rougit à son compliment.

Il regarde sa montre.

- Je te paye une glace ?

XXXXXXXXXX

Le chapitre suivant risque s'accélérer les choses !

N'hésitez pas à me dire si vous trouvez que l'histoire va trop vite, ou au contraire pas assez !

À + les gens ! 🤩

Cupidon ne sais pas viser  -_-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant