Chapitre 3

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(photo de Elie en multimédia) PDV DE LOU

Je me dirige lentement vers le bahut, j'ai décidé de ne pas prendre le bus mais mon skate. En arrivant je vois Thomas qui m'attend seul, je me dirige donc vers lui et m'assois sur le banc. Quelques minutes avant la sonnerie Alexander et Titouan se dirigeaient vers nous, une fois a notre niveau le plus grand des deux, Titouan du haut de ses un mètre quatre-vingt huit se rapprocha de moi et me dit :

- Alors pleurnichard on a bien dormi ? ta retrouvé tes doudous !

Alexander se mit alors à rire et se plaça à droite de moi, je n'avais donc aucun moyen de partir, je leur dit donc simplement et très calmement :

- vous pourriez me laisser tranquille, après tout ce n'est pas ma faute si l'autre con ma forcé à monter !

- mais mec si tu aurais agis comme un vrai mec et pas comme une tapette, cela ne serai pas arrivé !

A la seconde ou ce mot sortit de sa bouche, par un élan de stupidité et de courage j'enfouis mon point dans le visage métisse d'Alexander, la force que j'y avais mis le fit tomber du banc. A la seconde ou il toucha le sol son pote se leva et me mit la raclé de ma vie, il faut dire que je n'avais pas vraiment de force dans les bras et par conséquent il n'eu aucune difficultés à me mettre au sol le nez en sang, Thomas essaya de s'interposer mais il se prit une gifle et tomba au sol. Quand la sonnerie retentit enfin j'étais allongé au sol, recroquevillé sur moi-même le nez en sang ainsi que la totalité de mon corps recouvert d'hématomes.

Thomas m'accompagna jusqu'à l'infirmerie et retourna en cours, l'infirmière me posa une dizaine de question sur mon état plus précisément sur le pourquoi, j'ai donc finalement trouvé une excuse bidon sur une chute en skate. Malheureusement elle appela chez moi pour savoir si l'un des mes tuteurs pouvaient venir me chercher, sans grande surprise ce fut mon frère qui rentra dans l'infirmerie trente minutes après.

Sur le chemin du retour seul le bruit des pneus sur le goudron frais s'entendait, en passant la porte d'entrer il se stoppa et me regarda de plus près.

- Je sais bien que t'es pas tombé en skate, t'es limite un pro et tu n'es jamais tombé alors qui ta fait ça ?

- Ça arrive à tous le monde de faire des erreurs, donc comme je l'ai dit je suis tombé !

- Ne me mens pas, ça ressemble à des coups !

Je soupirai donc un bon coup avant de tout lui expliquer, les mots blessant d'Alexander, la droite que je lui avais mis ainsi que la raclé que j'avais pris. Durant toute mon explication il ne m'interrompt pas et m'écoutais attentivement.

- Et pourquoi tu as réagit de cette manière ?

- Hein ? bah parce que ça ne se fait pas ! et puis je ne suis une tapette !

- D'accord si tu le dit, bon va te laver je vais faire le repas de ce midi, je ne voudrais pas que ton sang finissent dans mes pates.

C'est donc en rigolant que je courus jusqu'à ma chambre afin de me changer. Le reste de la journée se déroula dans ma chambre car Loane était venue rendre visite à mon frère, de l'étage je les entendais parler et rire, puis d'un coup leur conversation se fut plus sérieuse et j'entendis mon nom à plusieurs reprises. J'ouvris silencieusement la porte de ma chambre et m'assis sur les marche afin d'entendre ce qu'ils disaient.

- Alors Lou, qu'es-ce qu'il lui est arrivé pour qu'il finisse dans cette état ?

- Un de ces camarade la traité de tapette et il la mal prit ce qui est tout à fais compréhensible !

- Mais es ce que c'est vrai ?

- De quoi ?

- Que ton frère soit gay. Fini telle par dire à la limite du chuchotement

- Je n'en ai pas la moindre idée, c'est vrai qu'il ne ma jamais parlé de fille, et qu'il n'a jamais eu de petite amis mais il m'en aurait fait part ? non ?

- Tu sais ces chose la sont dure à dire, par exemple mon frère a mis trois ans avant de me l'annoncer et encore je l'ai découvert !

En entendant ces mots je décidai donc de remontez dans ma chambre et de réfléchir, suis-je gay c'est la question que je me pose depuis bien des années, mais non voyons je ne le suis pas, j'aime les filles j'en suis persuader.

Le lendemain matin mon réveil sonna, en quelques minutes j'étais prêt et attendait mon bus, je somnolais déjà, avant même d'être dedans ; une main se posa délicatement sur mon épaule, je sursauta légèrement et regarda qui étais cette personne. Alix se tenait là, debout en face de moi arborant se sourire qu'il avait continuellement sur lui. Il me montra la bus de la main et me fit signe de monter, beaucoup trop fatigué je le suivis sans le moindre mot, et voyant le bus quasiment pleins je m'installa a côté de lui.

Durant le trajet je voyais bien son regard sur mes blessures même s'il n'osait pas poser de questions, je me tourna donc vers lui et lui dit : pose moi la question, je vois bien que sa te taraude l'esprit. Il rigola et me posa la question :

- Qu'es-ce qui t'es arrivé ?

- Je me suis battu avec un gars qui ma traité de tapette !

Son sourire s'effaça pour laisser place a de l'inquiétude.

- Il y a des homophobe dans se bahut ?

- Bien sur comme dans tous lycée, mais ils se font rare et discret du moins en générale. Dis-je en rigolant

- Mais du coup tu es gay ?

Je ne répondis pas lui adressant seulement un signe de la main pour lui dire au revoir et me dirigea vers mon groupe d'amis. Pourquoi tout le monde voulais t-il savoir si j'étais gay !

sois plus que mon amisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant