PDV d'Alix
Durant tout le trajet, Lou fut sur mon dos, c'est seulement en arrivant devant chez lui que je le déposa délicatement sur le sol. Son regard se posa sur mes lèvres, puis il approcha son visage du miens pour m'embrasser.
Après lui avoir dit au revoir, je pris le chemin de chez moi dans un silence de mort, lorsque j'ouvris ma porte ma sœur se tenait dans l'entré, un grand sourire aux lèvres et sans plus attendre elle me demanda si je l'avais embrassé. Je fis d'abord mine de ne pas comprendre avant de me rendre à l'évidence qu'elle ne lâcherait pas l'affaire avant de m'avoir tiré les vers du nez.
Je lui raconta donc tout l'histoire, le moment dans le parc quand Lou était bourré, le soir se matin dans ma chambre et la sortie à la pizzeria, ainsi que ce qu'il m'avais dit par rapport à nous et au faite que nous ne devions pas en parler à qui que se soit.
- Tu sais il à besoin de temps, après tout il n'est pas du tout à l'aise avec se sexualité contrairement à toi, laisse lui le temps tu verras !
- Je sais et c'est tout à fait normale mais je n'ai pas envie que ça dure éternellement, et puis je le vois bien si c'est des inconnus qui nous voient cela ne le dérange pas alors que si c'est nos amis, c'est la fin du monde.
- Il à peu être seulement peur du regard des gens qui le côtoie ?
- Peu être, bon je te laisse j'ai un sac à préparer pour après demain !
C'est donc sur un grand sourire à ma sœur que je pris la direction de ma chambre le cœur remplie d'amour et d'espoirs. Lou et moi avons finalement discuté toute la soirée par message ainsi qu'une bonne partie de la nuit.
Vers deux ou trois heure du matin, c'est en appel visio que je rejoignis les bras de Morphée. A mon réveil il dormait toujours, face à son téléphone, emmitouflé dans le pull que je lui avais prêté ce qui me fis sourire.
Je n'avais pas le cœur à raccrocher alors je dis mes devoirs tout en le regardant dormir, ce qui dit comme ça peut être bizarre.
Le lendemain nous étions samedi, il pleuvait des cordes, personne ne voulais sortir, je me retrouvais donc seul dans ma chambre devant un film, à l'heure du repas je descendis dans la cuisine, ma mère préparait des tomates farcie, ma sœur était assise en train de bouder car elle n'aimait absolument ça se plat.
Elle se décida quand même à mettre la table, et dans un élan de gentillesse je me mis à l'aider. Une fois tous assis à table, ma mère nous dit à quel point cela lui faisaient plaisirs que nous mangions tout les trois, d'habitude sois elle travaillait sois l'un de nous n'étais pas là.
Après le repas la pluie avait arrêté de tomber, la sonnette de la porte retentit dans toute la maison, voyant que personne n'ouvrais la porte je descendis en courant, et en pyjama. Ma sœur arriva quelques secondes après moi en courant.
Lorsque la porte s'entre ouvris je reconnus deux visage très familier, Sasha et Lou ; Loane les fit entré et me dit qu'elles les avaient invité pour passer le week-end à la maison, Lou avait l'air tellement content alors lorsque ma sœur et son copain avait disparut de mon champs de vision, j'attrapa la main de mon petit-ami et le tira jusqu'à ma chambre.
En arrivant, il ferma la porte derrière lui et me serra fort dans ses bras, je l'embrassa une première fois puis une deuxième et ainsi de suite. Vers quinze heure trente nous avions décidé d'aller nous balader, et comme toujours il portait un simple pull ainsi qu'un bonnet assortit à son jean cargo noir et ses éternelle converse de la couleur de son pull beige.
Bien évidemment je n'avais pas autant de style que lui, je ne portais que de simple vans, un jean gris troué ainsi qu'un tee-shirt blanc et une veste grise. Sur le chemin il attrapa ma main prétextant avoir froid, ce qui me rendit heureux.
Nous nous étions balader plus d'une heure avant de voir la pluie tomber de nouveau, malheureusement pour nous ma maison se situait à plus d'une demie heure de marche. Nous avons donc décidé de prendre un bus, l'arrêt se situait à quelques mètre de nous, un bus passerait dans une quinzaine de minutes.
Durant ce lapse de temps, Lou c'était assis à ôté de moi et avais posé se tête sur mon épaule, lorsque le bus arriva il se leva sans lâcher ma main, nous nous dirigions vers l'une des dernière place à deux lorsque j'ai remarquer Titouan, je lâcha immédiatement la main de mon copain, il me regarda avec interrogation de peur d'avoir fait quelque chose de mal mais je lui montra d'un petit signe de tête le garçon qui berçait ses cauchemars depuis le début de l'année scolaires.
Heureusement pour nous il ne semblait pas avoir fait attention à nous, mais par prudence nous ne nous sommes pas rapprocher durant le trajet. Lorsque nous sommes descendus, Titouan aussi, c'est à ce moment précis ou notre cauchemar commença vraiment.
Nous avons commencé à marcher côte à côte en direction de chez moi, le pas vif et décidé, il semblait ne pas nous avoir reconnue, son visage était baisser vers son portable et ses pas étaient bien plus lent que les notre.
La pluie avait rendue le sol particulièrement glissant et à chaque pas l'un de nous deux faillit tomber mais se rattrapait de justesse, jusqu'à ce moment à une centaine de mètre de ma maison, le pied de Lou se pris dans un rehaussement de trottoir tandis que son deuxième pieds glissa sur le sol le faisant tomber dans un bruit strident.
En le voyant tomber mon premier réflexe fut de me baisser afin de l'aider à se relever, et durant une fraction de seconde l'existence de Titouan avait disparut. J'aida donc mon petit ami à se relevé tout enlevant les mèches de ses cheveux qui étaient tomber devant ses yeux, nous étions donc là, debout, en pleins milieu du trottoir.
Sans nous en rendre compte, l'individu méprisant qui jusqu'à présent était plonger dans son univers fictifs avait eu la brillante idée de lever les yeux en direction de nous. Un sourire narquois apparut alors sur son visage, il arriva finalement jusqu'à nous et nous dit mots pour mots :
- Alors tapette tu ne tiens plus debout, même sa tu ne sais plus le faire, et en plus de ce que je vois ta besoin de ta meuf pour t'aider, pédale !
Ses mots résonnaient dans ma tête et lorsque mon regard se posa sur Lou je vu les larmes border ses yeux ainsi qu'une terreur que je n'avais vu que lorsqu'il regardait des films d'horreur.
Il ne répondais pas, ne bougeait pas non plus ; je pris donc mon courage à deux mains me tourna alors vers l'enfoiré de notre classe, il était bien plus grand que moi se qui m'intimidait grandement mais je me devais pour Lou de garder mon courage. Je le regarda alors droit dans les yeux en lui disant : en général se sont les gays refoulé qui disent ça, tu devrais le savoir.
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sois plus que mon amis
Teen FictionHISTOIRE TERMINER c'est l'histoire d'un jeune garçon, Lou qui rentre au lycée, son grand frère Sasha lui a présenter sa petite ami Loane ainsi que son frère Alix. Lou est un étudiant classique, malgré qu'il n'accepte pas son homosexualité, il ne co...