Ezio
La fête bat son plein. Je termine de griller ma clope avant de retourner à l'intérieur. Je me suis assez éloigné pour que la fumée n'atteigne pas les poumons d'Azalée. Il faut savoir faire des concessions dans la vie et arrêter de fumer pour une femme ne fait pas partie de celles que j'accepte de faire. Je jette le mégot dans la poubelle la plus proche et je retourne dans la maison. Je sais que ma sœur me regarde d'en haut et qu'elle m'étriperait si elle le pouvait.
Je parcours la pièce des yeux et croisent ceux d'Azalée. Je me dirige donc vers le bar. Au moment où j'arrive sa copine la brune arrive. Eléonore ou un truc du genre. Elle demande à Livio une vodka, elle doit avoir au moins huit grammes dans le sang et est obligée de se stabiliser en s'appuyant sur les genoux de son amie. Les cheveux blonds d'Azalée tombe en cascade sur ses épaules.
La robe blanche qu'elle porte la met vraiment en valeur.
Imbaisable hein ?
Je fais taire la petite voix qui résonne dans ma tête.
Attrape deux verres, un de whisky et un autre de coca.
Eléonore commence à lui poser des questions, elle lui demande pourquoi Azalée ne vient pas sur la piste avec tout le monde. Je la vois se tendre d'un coup sur le tabouret sur lequel elle est assise.
-Tu sais pourquoi Elo, lui répond-elle.
Ah oui Elodie.
Cette dernière finit son shot d'une traite et le tendre à mon homme de main.
-Tu sais il faut passer outre à force. Je sais que c'est dur et tout mais vraiment t'es chian-
La colère s'empare de moi, je me décolle du bar contre lequel je m'adossais et je file à la rescousse d'Azalée. Bien qu'elle me fera croire qu'elle n'avait pas besoin de moi.
-Un verre Azalée ?
Ma voix la prend de court, elle se tourne vers moi. Je pousse délicatement sa copine pour qu'elle aille voir ailleurs si on y est. Azalée fuit mon regard, je lui attrape le menton pour que ses yeux brûlants croisent les miens.
Elle comment à la défendre mais je la coupe en lui répliquant que l'alcool n'y est pour rien sur le fait que ce soit une garce et qu'elle le sait aussi bien que moi. Elle soupire. Je lui tends son verre qu'elle prend avant de lui lâcher le menton. Elle attrape la paille avec ses dents et sirote son coca sans rien dire. Je le guette du coin de l'œil et je me rends bien compte qu'il se passe un truc dans sa petite tête. Elle commence à trembler, puis d'un coup elle se lève et court vers les toilettes. Elle fait hurler les filles qui s'y trouvent.
-Putain, je murmure.
Je pose mon verre sur le comptoir et je la suis. J'entre comme si cela m'étais permis et je les fais hurler à mon tour. Je me dirige vers la dernière cabine et je la vois en train de vomir. Je m'approche et repousse les mèches de devant son visage avant de remonter tous ses cheveux dans mon poing. Elle continue de vomir un bon bout de temps avant de reculer.
-C'est l'alcool ou les remarques ignobles de ta copine ? je demande.
Je connais parfaitement bien la réponse mais je sais qu'elle va mentir.
Elle termine de se rincer la bouche avant de lâcher :
-Première option.
Deuxième option évidemment.
-Menteuse, je lâche.
Elle lève les yeux au ciel avant d'essuyer l'eau qui coule sur son menton du revers de la main.
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Crois moi
Любовные романыTiraillée depuis bientôt 2 ans elle saute enfin le pas. Arrivée devant le poste de police n'est pas une mince affaire. Ses pieds la mènent là-bas mais son cerveau lui hurle de retourner à la maison et de continuer sa vie comme elle est. Mais voilà...