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Azalée
Le lendemain matin, 9h17

Mes yeux s'ouvrent sur le torse d'Ezio, les rayons du soleil filtrent à travers les volets de la fenêtre de sa chambre. Je me recule un peu et me redresse.
Ses mains se resserrent sur ma taille et je l'entends murmurer :

-Ne t'en vas pas..

Je souris.

-Je reste, je réponds.

Il m'attire a lui par la force qu'il exerce sur ma taille. Je ris quand il commence à me chatouiller.

-Bien dormi ? je lui demande quand il a fini de me torturer.

Il se redresse contre le mur et appuie son dos contre ce dernier. Je suis assise sur le lit et lui tourne le dos. Il trace des traits avec ses doigts dans mon dos.

-Comme un bébé et toi ?

-Pareil.

Quelques minutes plus tard on tambourine à la porte. Je le regarde en panique. Il se redresse, enfin son jogging et l'embrasse le front en chuchotant :

-Enfile un t-shirt je n'ai pas envie que tout le monde voit ta poitrine mon coeur.

Je lève les yeux au ciel quand il se dirige vers la porte. Mais je décide juste de me cacher sous la couette en attendant qu'il revienne dans le lit. J'entends la porte s'ouvrir.

-T'es seul ?

Lisandro.

-Qu'est-ce que tu veux ? j'entends Ezio lui répondre.

-Riieeeen duuu touuut..

Ezio soupire.

-Accouche.

-Ok je voulais savoir si je pouvais prendre ma soirée ?

Cette fois-ci Ezio rigole.

-Depuis quand t'as besoin de me demander pour sortir je suis pas ta mère Li.

-Je sais bien mais je- non rien laisse. Je rentrerai demain midi dans ce cas là.

Je les entends parler mais je n'écoute plus ce qu'ils se disent. Je repense à ce qu'il s'est passé. Est-ce qu'il va faire comme si de rien n'était ? Est-ce qu'il va redevenir aussi méchant qu'avant tout ça ? Je me frotte le visage avec mes mains.
La porte se referme à clés. J'entends les pas d'Ezio revenir vers moi.

Il se glisse sous la couverture et m'attire à lui.

-A quoi tu penses Azalée ?

Je relève les yeux vers lui.

-À rien..

Il fronce les sourcils.

-A toi, je finis par répondre. Enfin non, je pense à ce qu'il se passera quand je mettrais un pied en dehors de cette chambre.

Il s'arrête de tracer des cercles sur mon épaule.

-Arrêtes de te tracasser mon coeur.

Il replace une mèche derrière mon oreille.

-Tu es en vacances, tu vas en profiter pour t'amuser pour sortir voir les gens que t'aimes et tout ira bien.

-Le procès est dans trop longtemps Ezio, je réponds, j'ai peur qu'il n'écope de rien du tout.

Je m'assois sur le lit. Ezio doit sentir que ça ne va pas car il me lâche doucement.

-S'il n'écope de rien j'irai le tuer moi-même c'est aussi simple que ça. C'est mon métier de tuer les gens comme mon fr-

Crois moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant