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TW viol, faites attention à ce que vous lisez, si vous loupez certains passages ce n'est pas grave ça ne changera rien à l'histoire
prenez soin de vous les choupettes 💌


Ezio
Aujourd'hui

Azalée s'endort dans mes bras. Mon rythme cardiaque se cale sur le sien. Elle semble si apaisée à cet instant que le moindre de mes mouvements pourrait la briser.

Au bout de quelques instants je me rends compte que la porte de ma chambre n'est pas fermée à clés. Et connaissant mes hommes ils vont se faire un malin plaisir à venir me réveiller demain, sauf que le problème c'est qu'Azalée est nue dans mon lit. Je dois me faire violence pour m'extirper de mon lit bien chaud.

Je marche sur la pointe des pieds jusqu'à la porte et la verrouille. En revenant sur mes pas mon téléphone s'allume. Je décide de ne pas y prêter attention. Mais quand il se met à vibrer je me stoppe et rebrousse chemin jusqu'à mon jean posé sur le fauteuil près de la porte.
C'est un message de Lily.

LILY : pas si fragile et imbaisable que ça finalement ;)

MOI : culottée.

J'éteins mon téléphone et le remets dans la poche de mon pantalon. Un sourire s'est dessiné sur mes lèvres. Je rejoins Azalée qui dort paisiblement.

***

Au bout d'une heure je me rends compte que j'ai froid, je me relève de nouveau et part attraper un t-shirt dans mon armoire.
Quand je suis enfin allongé à ses côtés mes yeux se ferment. Elle se tourne et se met dos à moi. Je passe mes bras autour de sa taille et commence à sombrer dans le sommeil.
Mais je suis vite sorti de mon demi-sommeil quand je la sens trembler contre moi.

Je me redresse encore dans le coaltar. Je pense d'abord qu'elle a froid. Mais quand je l'entends marmonner quelque chose je me dresse complètement.
Je suis de nouveau dans la chambre de Lisandro, au début de notre rencontre, quand nous sommes seuls, elle et moi, dans la maison et que son angoisse commence à monter. Le jour où elle a pleuré sous la douche comme ma petite sœur l'a fait avant elle.

-Arrête...chuchote-t-elle.

Je me frotte les yeux et allume ma lampe de chevet. La lumière fait apparaître Azalée sous mes yeux, elle fronce les sourcils et gigote dans le lit. De la sueur recouvre ses cheveux et macule son cou. Ma main trouve mes cheveux machinalement.

-N..non..arr..ête.

Sa voix s'étrangle.

J'essaie de la réveiller non sans peine mais c'est sans résultats.

-Azalée, c'est moi, je souffle.

Son cauchemar la paralyse. Elle n'entend rien d'autre que la voix de mon connard de frère qui la viole dans sa tête. Ma voix est trop lointaine pour qu'elle puisse m'entendre.
Je la secoue encore un peu. Puis me résigne.
Je me rallonge dans le lit et la fait passer sur moi. Son visage contre mon torse, elle trempe mon t-shirt de larmes. Je remonte la couette au niveau de sa poitrine. Je la serre contre moi et essaie de la réveiller. Je caresse ses cheveux mais rien y fait.

J'arrête de la toucher quand je me rends compte que son cerveau peut croire que ce sont les mains d'Andreas.

-Azalée, je chuchote contre son crâne.

Elle tremble.

-Azalée c'est moi, tout va bien.

Tremblements encore plus vifs.

-Azalée...

Ses yeux s'ouvrent. Je retire mes bras de sur elle et la regarde. La lumière illumine son visage, elle est terrorisée.

Crois moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant