(TW abus sexuel/ viol, ( c'est le passage en italique))Azalée
Le soleil plonge ses rayons dans ma chambre et me tire de mon sommeil réparateur. Je n'ai aucune envie de me lever. Et pourtant je n'ai pas le choix. Je vais être en retard. Personne ne m'attend mais j'ai un rendez-vous important.
Je m'étire dans ma couette et bats des pieds pour qu'elle retombe correctement sur mon lit. J'attrape mon téléphone à tâtons sur ma table de chevet pour regarder l'heure. L'écran met du temps à s'allumer mais fini par afficher 09h47.
Je finis par me lever de mon lit cinq minutes plus tard et me diriger vers la cuisine où mon père m'attend avec une tasse de café dans les mains.
Quand il m'aperçoit ses lèvres s'étirent dans un tendre sourire, il me fait signe de venir m'assoir à côté de lui ce que je fais sans me faire prier.
-Tu ne dors plus corazón ?
Je lui souris en attrapant un bout de brioche sur l'îlot central.
-Non Louise m'attend mens-je en fourrant ma brioche dans ma bouche.
Il regarde l'horloge de la cuisine en soupirant.
-Elle t'attend à 10h00 un dimanche matin ?
Oui bon ok je n'ai jamais su mentir correctement je vous l'accorde.
Mais s'il connaissait la vraie raison du pourquoi je me levai aussi tôt il m'enfermerait à double tour dans la maison avant que je ne lui explique tout de A à Z.
Et s'il savait où j'allais il ne me laisserait même pas y mettre un pied sans que je lui explique. Donc cela reviendrait au même.
-Je serai de retour avant le dîner promis, dis-je en repartant dans ma chambre me préparer.
Mon père se contente d'hocher la tête en regardant la télé.
Après avoir fermer la porte de ma chambre je souffle un grand coup. Depuis le départ de ma mère je déteste mentir à mon père. Nous avions une relation plus que fusionnelle, même avant qu'elle ne parte et ce depuis mon adolescence.
Aujourd'hui j'ai 21 ans et seul Dieu sait ce que j'aurai fais si mon père n'avait pas été avec moi pour m'accompagner dans toutes mes épreuves...presque toutes.
Je suis revenue habiter chez nous depuis deux ans, enfin seulement les week-end et les vacances sinon je vis à la résidence universitaire dans ma sororité bien tranquille.Je ne peux pas faire autrement c'est le choix le plus simple de continuer d'habiter là-bas.
Pour les cours certes mais pas pour ma santé mentale. Mais les filles sont adorables, nous nous voyons que très peu entre : les fêtardes qui rentrent à pas d'heures, celles qui dorment chez leur copain dans les sororités voisines, celles qui bossent de nuit et dorment la matinée, celles qui se plongent dans leur devoirs pour avoir de l'avance et donc du temps libre et celles qui sont toujours à droite à gauche car elles détestent rester là-haut sans rien faire.
Moi je fais partie de celles qui dorment toutes la journée et qui sèche tous ses cours à cause du stress. Papa le comprenait très bien mais il ne l'accepterait plus pendant très longtemps.
Je pose mon téléphone sur mon lit avant d'aller refermer la baie vitrée qui laissait entrer l'air. J'attrape dans ma penderie un simple haut noir et un bas de jogging gris que j'enfile à la hâte. Dans la salle de bain je me brosse les dents et me recoiffe négligemment avant d'attraper mon sac à main avec mes papiers et mon téléphone, je quitte la pièce.
-N'oublie pas de préparer ta valise pour demain Azalée me dit mon père en se levant pour débarrasser.
J'hoche positivement la tête avant de venir lui faire un câlin.
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Crois moi
RomantikTiraillée depuis bientôt 2 ans elle saute enfin le pas. Arrivée devant le poste de police n'est pas une mince affaire. Ses pieds la mènent là-bas mais son cerveau lui hurle de retourner à la maison et de continuer sa vie comme elle est. Mais voilà...