13. Les Etoiles

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Point de vue de Livia

Je sortis de la voiture et m'avançai vers lui. Arrivée à sa hauteur je me retournai vers Aaron qui fixait Adrian. Il détourna son regard et me fit un clin d'oeil comme pour me dire que ça allait bien se passer. J'esquissai un sourire puis me tournai vers le brésilien.

Nous rentrâmes dans la demeure de Castello. Je vis Carlos arriver tout souriant. Il était limite content de me voir.

-Où est, ce que je suis venue chercher guillare? (bouffon) Demandais-je impatiente de pouvoir repartir.

-Bouffon? C'est comme ça que tu m'appelles?

-Oui, je trouve que ça te correspond plutôt bien. dis-je en souriant faussement.

Il leva les yeux au ciel, la mâchoire serrée tandis que son bras droit se retenait de rire.

Et oui si tu tiens à notre alliance tu ne peux pas me tuer Adrian Castello.

-Suis moi.

Nous arpentions les couloirs quand nous arrivâmes enfin dans une grande pièce qui semblait être son bureau. Je grimaçai en voyant un portait de son père accroché dans un coin.

-Nos inventaires, le contrat et les plans. Dit le brésilien en ouvrant un tiroir d'origine fermé à clef. Il me tendit les feuilles en se rapprochant de moi tandis que je pris ces dernières, rompant le contact avant de tourner les talons.

-Surtout ne dit pas merci! Cria-t-il derrière moi, je levai mon doigt sans me retourner et descendit les escaliers.

-Quelle malpolie celle la! Entendis-je Carlos marmonner dans sa barbe.

Je croisai du monde juste devant la porte me bloquant le passage. J'essayai de les pousser mais rien n'y faisait ils ne bougeaient pas.

-GUILLARE! Hurlais-je soudainement à bout de nerf.

Je le vis apparaitre en haut des escaliers dans son costume noir, cette fois il en portait plus la veste et n'était qu'en chemise. Je lui exposai ses abruti d'hommes qui me bloquaient le passage et attendit sa réaction.

-Ah tu n'es pas la bienvenue ici apparemment Livia. Déclara-t-il en me fixant de ses iris bleues

Je ne sillai pas et répondit calmement.

-Ca tombe bien c'est pareil chez moi je t'invite donc à ne pas mettre les pieds là-bas guillare.

Il descendit les escaliers pour me surplomber de sa taille. Je vis à peine sa main s'approcher de mon coup que je sentais déjà mon souffle se couper. Il s'approcha de mon oreille.

-Ne t'avises plus de m'humilier devant mes hommes. Me glissa-t-il avant de lâcher sa prise me laissant de nouveau respirer.

-Laissez la passer. Fit-il en faisant un signe de la main.

Je zigzaguai donc entre chaque soldats de la PCC et ouvrit la porte. Découvrant Aaron adossé à la voiture fixant la maison. En me voyant il me sourit et attendit que je vienne vers lui. Au lieu de ça je me retournai vers Adrian et lui dit avec ironie.

-Merci pour l'hospitalité je savais que les brésiliens savaient recevoir!

Il me sourit hypocritement et s'exclama à son tour juste avant la fermeture de la porte:

Il Était Une Fois (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant