Il Était Une Fois (Tome 1)

27. L'hôte mystère.

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Point de vue de Livia

La voiture s'arrêta devant une jolie maison. Elle était faites de pierre sur trois niveaux. Adrian sortit de la voiture tandis que je restais dans cette dernière penaude.

C'était ça ? Elle n'avait pas l'air très sur cette maison pourtant.

-Tu ramènes ton cul où je t'enferme dans la voiture ? Cria-t-il devant le portail. Mes yeux passèrent alors de l'endroit où nous étions à lui. Je soupirai puis sorti.

Il fouilla dans ses poches et en sortit une clef. Il ouvrit le portail et me laissa passer. J'observais minutieusement chaque petit détail qui me ferait découvrir où nous étions.

Il déverrouilla la porte d'entrée. Je pouvais à présent apercevoir l'intérieur. C'était une maison tout à fait normale. C'était même perturbant.

Adrian était toujours dehors pendant que j'inspectais le salon. Il y avait de nombreux cadres mais aucunes photos ne se trouvaient à l'intérieur.

La maison avait l'air inhabité. Pourtant je pouvais sentir une odeur qui me paraissait vaguement familière. Lorsque je ressorti du salon, je vis Adrian dans l'embrasure de la porte d'entrée, deux sacs à la main, il semblait m'attendre. Il déposa ses bagages et chuchota rapidement.

-Reste là, je reviendrais.

Et il partit en fermant la porte à clef derrière lui. Je me mis à courir et à tambouriner la porte.

-ADRIAN ! Hurlais-je en frappant le bois.

-Si tu casses quelques chose je te tue Démônio (démon). L'entendis-je derrière tout le vacarme causé par mes poings contre la porte. Je l'ignorais et continuai tout de même à frapper. Je me rendis bien compte que ça ne servait plus à rien. Il était déjà parti j'avais entendu le bruit du moteur.

Je décidai de monter les escaliers pour explorer l'étage. Je découvris une première chambre, décorée avec des dessins d'enfants. A en croire l'encre, ils dataient d'il y a longtemps, elle était effacée mais laissait paraître de pâles couleurs.

Une fine couche de poussière s'était déposée sur la table de chevet, j'observais de plus près un des dessins. Il représentait une famille avec quatre enfants, trois filles et un garçon. Mon regard se dirigea sur la petite écriture qui se situait en bas à droite de la feuille.

Je pouvais visualiser de minces lettres males écrites qui formait un nom. Celui d'Adrian.

C'était sa maison.

Je parcourais l'étage de pièce en pièce. J'arrivais dans une chambre plus sombre que les autres. Des peintures parcouraient les murs. Elles étaient belles et très réalistes. Il y avait de nombreux paysages, je reconnu la façade du QG de la mafia brésilienne. Je cédai à la curiosité et commençai à fouiller dans les tiroirs. Je trouvais plusieurs papiers vierges ainsi que certains sur lesquels se trouvaient des mots et des croquis.

Ca devait être la chambre de Lucia, c'était de là que venais la passion d'Adrian.

Tandis que je réfléchissais à ce que pouvais signifier un nouveau dessin j'entendis la porte s'ouvrir très doucement.