Il Était Une Fois (Tome 1)

29. Joyeux Anniversaire !

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                                                          Point de vue de Livia

-Livia ! Livia ! Criait une voix masculine.

Je me réveillai en sursaut, trempée de sueur. Je tremblais, et regardai au tour de moi. Je vis Adrian à côté de moi.

-Tu as fais un cauchemar. M'annonça-t-il.

Sans blague.

-Il est quelle heure ? Demandais-je en ignorant ce qu'il venait de me dire.

-Quatre heures.

Je hochai la tête, silencieuse.

-Je vais y aller. Dit-il.

Je le regardai se lever de mon lit et marcher vers la porte.

J'avais envie qu'il reste.

-Tu n'es pas obligé de partir. Chuchotais-je tandis qu'il ouvrait la porte.

Il se retourna vers moi, le sourcil levé. Il semblait hésiter. Après quelques secondes passées à me dévisager, il déclara finalement.

-Attends moi.

Et c'est ce que je fis. Je l'ai attendu plusieurs minutes mais il ne revint pas. Je me mis alors à contempler le plafond, prête à me rendormir, lorsque j'entendis la porte se rouvrir.

Je relevai la tête et aperçu sa silhouette dans l'embrasure de la porte, il avait un oreiller et une couette. Il s'approcha du lit et balança ce qu'il avait dans les bras sur le sol.

Je le regardai d'un oeil amusé.

-Donc toi quand je te demande de dormir avec moi tu dors par terre mais quand je veux que tu dormes par terre tu viens dans mon lit ? Fis-je remarquer en faisant allusion à la nuit de la vente aux enchères.

Il eut un mince sourire et enjamba sa couette pour parvenir jusqu'au lit. Il se glissa sous les draps et me demanda de quoi j'avais rêvé. Il avait posé la question mais connaissait déjà la réponse.

C'était toujours le même cauchemar, toujours la même histoire. J'étais nerveuse de lui en reparler, je lui avais dévoilé une partie de moi ce jour là. S'il décidait de s'en servir contre moi je ne pourrais plus l'en empêcher. Je m'étais rendu faible face à lui.

Je m'en rendais compte à présent et ça me retournait l'estomac. J'avais oeuvré depuis qu'on m'avait envoyé à l'Ecole pour que personne ne puisse voir toutes mes failles. Et j'avais réussi. C'était le cas.

Du moins jusqu'à maintenant. Plus le temps passait plus il apprenait de moi.

-Tu n'es pas obligé de m'en parler si tu ne veux pas. Chuchota-t-il en continuant de triturer mes cheveux.

Je hochai la tête. Il était moins hostile depuis plusieurs jours.

-Même si tu ne veux pas me dire, tu peux répondre à une de mes questions ?

Je fronçais les sourcils mais acquiesçai.

-Tu veux bien m'accompagner au cimetière tout à l'heure ? Continua Adrian.